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La Joie de Noël !

“Je vous annonce une grande joie pour tout le peuple: aujourd´hui vous est né un Sauveur, le Messie, le Seigneur” (cf. Lc 2, 10-11)

 L´Ange le dit aux bergers  et ils furent en courant, le voir et le célébrer près de l´Enfant dans la  mangeoire avec Marie et Joseph et ils glorifièrent Dieu. Aussi les Mages d´Orient, à la fin de leur traversée, « en voyant l´étoile ils furent remplis d´une immense joie, et ils virent l´Enfant avec Marie, sa mère et se prosternant, ils l´adorèrent et  lui offrirent leurs dons d´ or, encens et myrrhe » (cf. Mt, 10-11).

La tradition catholique, selon les pays, nous  a transmis des expressions, des signes et d´habitudes de joie et d´allégresse dans la célébration de Noël. Ici en Espagne, on a créé un mot  tendre et charmant : Nochebuena, (Bonne Nuit), c´est le diner en famille, intime et sacré. Nochebuena est nuit de chants de Noël (« villancicos »), et nuit de la Messe du Coq , à minuit, même si, dans certains lieux et par diverses circonstances,  on commence à avancer l´heure.

Il est surprenant et agréable de  constater que Noël, comme temps de fête et de joie, s´est répandu au monde entier ; que ce soit par des raisons commerciales ou pour quelque chose de plus, les villes se remplissent des lumières et des couleurs et les célébrations en famille se multiplient. En un mot, Noël est un temps aimable et festif dans le monde actuel, mais, peut-être, pour la plupart, sans connexion avec la foi ni avec la naissance de Jésus.

Pour nous, croyants, Noël est Jésus lui-même. Le motif de notre joie  est la contemplation de l´Incarnation : Dieu est entré dans notre histoire pour nous libérer de notre péché et nous rendre partie prenante de la filiation divine. Il plaça sa tente au milieu de nous  pour faire partie de nos vies, guérir nos blessures et nous donner une vie nouvelle. La joie est le fruit de cette intervention du salut et de l´amour de Dieu en nous.

NOËL, TENDRESSE DE DIEU

Au Fils de Dieu, fait l´un de nous, nous le voyons sous la douceur et la faiblesse d´un enfant nouveau-né, et en plus dans la plus grande pauvreté, sensible manifestation de l´immense tendresse de Dieu. C´est fut saint François d´Assise qui vécut intensément cette dimension : «  Avec préférence aux autres solennités, il célébrait  avec une ineffable joie la naissance de l´Enfant Jésus ; il l´appelait la fête des fêtes, où Dieu, fait tout petit enfant, fut nourri par les seins de mère humaine. Il représentait en son esprit des images de l´enfant qu´il embrassait avec avidité ; et la compassion envers l´enfant qui avait pénétré en son cœur, le faisait balbutier des mots de tendresse à  la façon des enfants. Et ce nom était pour lui comme miel  dans sa bouche » (2 Celano 199).

Plus tard, un disciple de François, Saint Bonaventure, écrivit dans la même ligne et selon la spiritualité médiévale  de la sainte humanité de Jésus, l´opuscule des cinq festivités de l´Enfant Jésus, l´une d´elles étant celle du Saint Nom de Jésus qui passa à la liturgie. En plus, François, deux ans avant sa mort, nous laissa un autre grand témoignage : On est proche de Noël et il se trouve au village de Greccio, et, mu par son grand amour et dévotion, il représente la naissance de Jésus selon les données évangéliques et avec les gens du village : ce fut la première Crèche vivante, qui deviendra tradition chrétienne et qui est  l´ exemple vivant et palpable de son spiritualité de la tendresse de Dieu (cf. 1Cel 84-86).

JOIE POUR TOUS : Rencontre et Partage

Dans le message de l´Ange on nous dit que cette joie annoncée est pour  tout le peuple, c´est-à-dire, la joie de Noël implique RENCONTRE, communication, joie partagée et célébration ; il n´y a pas de fête en solitude, la fête requiert rencontre des personnes pour partager la vie et les biens comme échange des dons.

 Noël du pauvre

Mais, particulièrement, en raison de notre foi, de l´amour et de la justice la joie doit arriver aux plus pauvres et nécessiteux grâce au partage généreux de tous, avec ce que chacun possède.  C´est ce qu´on fait dans toutes les paroisses et Institutions, « le Noël du pauvre » pour que la joie parvienne à tous. Celle-ci était aussi la sensibilité de saint François : « Il voulait qu´en ce jour, les riches donnent de la nourriture en abondance aux pauvres et aux affamés  et que les bœufs et les ânes aillent plus de fourrage qu´à l´habitude. Si je parvenais à parler avec l´Empereur- disait il- je lui demanderais de dicter une disposition générale par laquelle tous les puissants seraient obligés a verser du blé et du grain sur les sentiers, pour que, en une si grande solennité  tous les oiseaux, surtout les sœurs alouettes, aient en abondance » (2Celano 200). Poésie et mystique, oui, qui atterrit en actions concrètes !

 Et la joie de la fraternité

Dans la société civile, en plus des rencontres de famille, elles sont aussi  communes d´autres rencontres au niveau des membres  des organisations, de travail … C´est que Noël est une invitation à la rencontre festive. Comme croyants il serait très positif de préparer ces réunions  dans des communautés religieuses, groupes, etc.  Comment voulons-nous vivre spirituellement  et en fête ce temps si intime et si beau ? Avec les différentes initiatives, nous pouvons avoir des agréables surprises : chants de Noël, crèches, garnitures, visites… Il serait très beau de vivre notre Noël avec saint Joseph et la Vierge Marie à la crèche de Bethleem.  HEUREUX NOËL À TOUS !

Acclamez le Seigneur avec des cris de joie parce qu´ il a envoyé d´en haut son fils aimé  qui est né de la bienheureuse Vierge sainte Marie et qui fut mis en une mangeoire parce qu´il n´y avait pas de place à  l´auberge. Gloire au Seigneur Dieu dans les hauteurs et, dans la terre, paix aux hommes  de bonne volonté ! (Saint François d´Assise – cf. OfP, Psaume XV).

Sr. Mª ELENA  ECHAVARREN SORBET, TC

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Noël dans le monde : Noël en Pologne et en Allemagne

Célébrer  Noël en Pologne est quelque chose de magique. Je partagerais avec vous seulement quelques coups de pinceau sur ce temps si spécial. L´ambiance de Noël en Pologne  commence à être perçu déjà pendant l´Avent avec les messes avant  l´aube appelées « roraty ». Leur nom vient d´un chant liturgique en latin qui commence avec les mots « Rorate caeli desuper » , qui signifient « Que les cieux descendent d´en haut » . Les personnes qui participent au  « roraty », surtout les enfants, amènent à la messe leurs  lanternes et illuminent l´église obscurcie. La nuit de Noël  est le moment culminant   des fêtes polonaises. Le diner de Noël commence dès que la première étoile apparait dans le ciel, qui rappelle l´ étoile de Bethleem  qui avait conduit les mages jusqu´à l´enfant  Jésus nouveau-né. Le diner commence avec la prière et la lecture de l´Évangile de Luc sur la naissance de Jésus. Après tous partagent « oplatek » (un pain blanc de fine consistance, préparé comme hostie), échangeant les vœux de Noël. C´est un symbole de réconciliation et de pardon. En toutes les maisons en Pologne il est très commun que dans la table on trouve une place vide, mais avec assiette et couverts. L´habitude de faire ceci est pour pouvoir recevoir une personne inattendue. En plus, en dessous de la nappe on laisse un peu de foin ; c´est la façon de symboliser la naissance de Jésus dans une mangeoire. Le menu du souper est composé de douze plats parmi lesquels règne la soupe de betterave avec des « uszka »  (petites  « empanadas » remplies de champignons) et la carpe. Après le diner  on jouit du moment où on chante les chants de Noël (en Pologne il y en a plus de cinquante) et on ouvre les cadeaux. À minuit, les familles vont aux Églises pour participer à la solennelle Eucharistie appelée « Pasterka » et adorer l´Enfant Jésus.

Sr. GOSIA SKIBA, TC

Partager  « oplatek »

En Allemagne aussi, déjà le temps d´Avent est plein des traditions et des symboles. Les villes et les rues, de même que des nombreuses fenêtres des maisons s´allument avec des ornements des lumières. Dans les  vieilles villes on trouve les petits marchés ambulants de Noël. Les nuits, les familles allument souvent la couronne de l´Avent autour de laquelle on chante, on lit quelque histoire, on joue, on peint, on prie… Aussi le calendrier de l´Avent devient une aide, surtout pour les enfants, afin d´attendre et de préparer le cœur pour le Noël. C´est un tableau avec 24 petites fenêtres, où chaque jour on en ouvre une et derrière elle on cache une sucrerie, un conte, une proposition à réaliser… Depuis quinze ans, dans des nombreuses paroisses chrétiennes on réalise un « calendrier d´Avent vivant » : 24 familles, Institutions ou Organisations  décorent une fenêtre de leur maison. Pendant la nuit, les voisins, les  paroissiens ou d´autres personnes, se réunissent devant cette maison dont la fenêtre est illuminée et là on lit un conte, on chante un chant de l´Avent et, à la fin, on prend un verre de vin ou un  jus de fruit chaud et on mange une sucrerie, des biscuits ou le « Christstollen », le gâteau typique de Noël, qu´on a préparé avant à la maison. La nuit de Noël  continue à être pour les allemands la fête la plus importante, une fête des rencontres, d´union, où la famille se réunit, célèbre autour d´un repas spéciale, échange des cadeaux en dessous de l´arbre de Noël chante les chants de Noël… et bien qu’ il n´existe plus déjà une unique tradition, chaque famille a sa propre « tradition ».

Cependant, il y a quand même quelque chose qui ne peut pas manquer : un chant de Noël allemand qui est toujours présent dans le répertoire de toute famille allemande et qui élève le cœur et exprime de façon très profonde le secret de la Bonne Nuit : Stille Natht, Heilige Natht… (Nuit de paix).

Sr. URSULA LEUFFEN, TC

Photo d’un calendrier d’Avent vivant

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Noël aux Philippines

Les  philippins  aiment bien  s´amuser et célébrer,  et, Noël aux Philippines est la célébration  la plus longue du monde. Elle commence le premier septembre, début des mois « bre » jusqu´á la Fête du Saint Enfant. « Bre Months » signifie  que Noël approche. On peut le percevoir dans les décorations  et les chansons dans les parques, les rues, les maisons, les centres commerciaux, les hôpitaux, les écoles, les bus, les jeepneys, les taxis et d´autres lieux publiques.

Les Philippins ont des nombreuses coutumes et traditions et la plus significative et belle est celle de Noël, temps pour être avec la famille et les êtres chers. Temps d´action des grâces, de réconciliation et de célébration de la vie et l´amour dans la famille. Temps où les membres de famille qui sont loin reviennent à la maison pour être avec leurs êtres chers. Et ceux qui ne peuvent pas le faire pour l´une ou l´autre raison, regrettent et  il leur manque  le Noël à la maison  ces jours-là.

Ils disent : « AUX PHILIPPINES, C´EST PLUS AMUSANT !» Mais, ce n´est pas seulement la  « diversion » mais aussi l´ambiance, le rire, la joie des gens qui se partage malgré les nombreuses situations négatives, pauvreté, faim, désastres ou catastrophes naturelles, etc.  Aux Philippines, en particulier autour de Noël, il y a une « pandémie » de partage, d’amour et de prise en charge les uns des autres. De nombreuses activités et programmes d’aide alimentaire sont organisés en faveur des orphelinats et d’autres groupes dans le besoin. Parallèlement à cela, il y a aussi beaucoup de diversion.

En dernier lieu, un des plats forts de Noël est le « SIMBANG GABI » mot en tagalog qui signifie « Messe dans  la nuit » ou « MESSE DU COQ » (Messe de l´aube). C´est une célébration  eucharistique de neuf jours avant Noël en honneur de la Très Sainte Vierge Marie qui porta Jésus en son ventre pendant neuf mois. En cette célébration, la plus part des participants croient qu´une fois complétés intégralement les neuf jours de messe, leurs « besoins ou les désirs de leurs cœurs »  leurs seront octroyés par Dieu… En fait, même la pandémie du Covid-19 n´a pas empêché que les gens assistent à cette célébration. Malgré les restrictions  mises en place, encore beaucoup des gens, remplis d´une grande espérance et  foi, inonda les églises. Ceci montre, d´une certaine façon, la résilience du peuple philippin devant l´adversité, surs que, n´importe quelles soient les circonstances, il existe toujours cette lumière qui rayonne dans le cœur de chaque personne, la lumière  qui est Le Christ lui-même, le Dieu fait chair, et qui habite en nous, notre « Star ng Pasko » ou la « Lumière de Noël » qui brille en chaque foyer, en chaque personne  et en chaque famille ou communauté, même en temps de souffrance, douleur ou pauvreté.

Malgré la réalité de la globalisation et la modernisation, Noël pour les philippins, que ce soit dans le pays comme à l´étranger est un « Noël dans nos cœurs » comme dit le titre de la fameuse chanson de José Mari Chan, que l´on joue habituellement le 1er septembre. Sa parole a une profonde signification et j´aimerais souligner certains vers : « Laissons que Lui nous guide pendant qu´une autre  Nouvelle Année commence, et que l´esprit de Noël soit toujours en nos cœurs… ». Je crois que la plus part des philippins gardent cette supplique en leurs cœurs, surtout ceux qui croient en Dieu, au-delà de la religion qu´ils professent ou de  la situation  qu´ils soient en train de vivre. J´espère et je prie pour que en célébrant ce Noël, soit Jésus dans la crèche ce dont  nous faisons mémoire, et que sa présence en nos cœurs et en nos vies soit ce que nous partagerons avec les autres, surtout avec nos êtres chers, les sœurs de notre communauté et les personnes que nous rencontrons dans la mission.

Sr. FRANCES LARAINE ANDRADE, TC 

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Noël dans le monde : Noël en Colombie

La Colombie  est un pays Sud-Américain enrichi par une culture qui est le résultat du mélange d´européens, de façon spéciale espagnols, et aussi des peuples indigènes et des esclaves africains.

Pour cette raison la célébration de Noël a ses racines en cette identité culturelle qui la rende unique, maintenant vivantes les solides traditions catholiques héritées. En Colombie celle-ci est la meilleure époque de l´année, une opportunité pour la rencontre, la célébration et la joie en famille. Depuis le mois d´octobre on initie les préparatifs par rapport à l´ambiance, décoration des foyers et espaces communs dans chaque  sentier, village et ville ; on en emploie surtout des couleurs, des lumières, les illuminations de Noël reconnues mondialement par leur créativité, visibilité et beauté. Toute la préparation des festivités s´achemine vers le 24 décembre, date où l´on célèbre la grande nuit de la naissance de l´Enfant Jésus.

Officiellement les fêtes ont leur ouverture le 7 décembre avec la traditionnelle nuit des petites bougies ; c´est l´habitude d’allumer des bougies dans les rues, les balcons et les portes des maisons, geste pour honorer l´Immaculée Conception de Marie dans les vêpres de sa solennité; aussi on ouvre les illuminations et on commence les rencontres de famille et les  marches dans  les rues embellies avec les lumières.

Après on commence la construction de la crèche, qui récrée, avec des images, la naissance de Jésus. Ici sont protagonistes Saint Joseph, la Vierge Marie, l´Enfant Jésus, la mule et le bœuf. C´est une tache familiale de même que l´élaboration de l´Arbre de Noël bellement décoré avec des boules en couleurs, des  chignons (« moños ») et des guirlandes. Ces activités de Noël sont opportunes pour apprécier l´originalité et la créativité qui débordent.

À partir du 16 décembre et jusqu´à la nuit du 24, les familles se réunissent autour de la crèche pour prier la neuvaine des « aguinaldos »  et chanter des chants de Noël. C´est ici que les enfants ont leur plus grande participation en montrant une grande joie et en laissant voler leurs rêves et leurs expectatives autour de la grande célébration de la Nativité. C´est une dévotion catholique qui unit les familles et aujourd´hui s´étend à l´entourage social.

Arrivée la Bonne-Nuit, on célèbre le dernier jour de la neuvaine, précédé du partage du diner de Noël, préparé avec les délices typiques pour cette date en accord avec les coutumes régionales, étant un plat commun les beignets, la crème et les desserts, parmi d´autres. Après on partage les cadeaux « laissés par l´Enfant Jésus » pour tous ceux qui, avec foi et espérance commémorent ce beau et familial événement de Noël.

La fête se prolonge jusqu´au 25 décembre, solennité de la Nativité du Seigneur. C´est un jour pour jouir des cadeaux, continuant aussi avec les chants, les danses et les réunions pleines de joie et de l´esprit de Noël.

Les célébrations de Noël en Colombie finalisent le 31 décembre avec l´au revoir à la vieille année et la bienvenue à la nouvelle. On reprend les réunions en famille, le diner, le toast, les félicitations et les célébrations festives jusqu´à l´aube. Pour un grand nombre des catholiques il est de vitale importance la participation dans l´Eucharistie de minuit, autant ce jour que la nuit du 24, avancée dans la plus part des cas en accord avec la réalité et les besoins des familles.

Liturgiquement, Noël termine avec la célébration de la solennité de l´Epiphanie du Seigneur, souvent appelée l´adoration des Mages, dont la relevance festive, dans le cas de la Colombie à niveau général, n´est pas tellement importante, même si elle l´est pour l´Église catholique.

Sr. BLANCA  NIDIA  BEDOYA  SALAZAR, TC

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Notre Père Louis en ses lettres

Accueillant  la demande des nombreuses  sœurs de la Congrégation de continuer à approfondir dans la personne de notre Père Fondateur et dans nos sources charismatiques, l´Equipe congrégationel  de formation organisa un cours de formation online en quatre sessions, pendant les mois d´octobre (jours 9 et 23) et novembre (jours 6 et 20). Les exposés ont été à la charge de notre sœur Isabel Valdizán Valledor, développant le thème : « Notre Père Louis en ses Lettres ».

Dans la première session, Sr. Isabel nous a aidé à situer les Lettres dans l´ensemble des Œuvres Complètes de Louis Amigó (OCLA) et ensuite elle nous expliqua qu´en ce cours  nous n´allions pas réaliser une lecture critique ni historique et encore moins, curieuse, des Lettres, mais qu´il s´agissait de s´approcher de la personne du Père Louis à travers elles, écoutant spécialement ce qu´il nous a dit aux sœurs Tertiaires Capucines de la Sainte famille. Après, elle présenta quelques aspects généraux, la thématique et distribution, les lettres qu´il dirige aux Sœurs et quelques messages importants que nous trouvons dans les mêmes, concluant que, avancer dans la connaissance du Père Louis nous conduit à approfondir de plus en plus en notre propre vie et charisme.

Dans la session du 23 octobre, Sr. Isabel  présenta le Père Louis Amigó à partir des noyaux qui, depuis le début, attiraient l´attention : une vie donnée ; jeune frère aimant sa vocation capucine, droit et transparent, libre et capable d´exprimer la réalité ; homme comblé de remue-ménages et de responsabilités, ayant clair que « d´abord Dieu » par-dessus tout, en disponibilité et obéissance, cherchant en tout moment la volonté de Dieu ; un Provincial capucin, frère de ses frères jusqu´au fond…

Avançant dans le cours, la troisième session commença soulignant ce que « Notre Père Louis » voulait de nous, pour nous, quels étaient ses conseils et éclaircissements sur notre vie, ses critères. Par la suite, Sr. Isabel    nous rappela   que, de toutes les lettres du Père Louis, seules 33 sont dirigées aux sœurs, et principalement,  aux sœurs qui étaient en Amérique, puisque lui n´a jamais pu voyager jusque là. Le Père Louis est intéressé pour chaque sœur, pour le bien de toutes, pour la communion fraternelle et congrégationelle, pour la formation des jeunes… aussi pour  que les sœurs se placent dans des lieux favorables pour que la Congrégation grandisse… Il existe aussi d´autres lettres dirigées à diverses personnes, mais avec des affaires concernant les sœurs. D´ailleurs, la conférencière aborda quelques thèmes importants que le Père Louis répète une et encore  une  fois, affaires qui le tracassaient et que l´on reprenait au fil des situations concrètes de la vie. Un appel aussi à vivre en fidélité, en « croissance et transformation », suivant le modèle que le Seigneur nous présente en François d´Assise.   

La dernière session du 20 novembre avait comme titre « Dans la vie de chaque jour », deux questions : « La bonne gouvernance des communautés »  et  « La  croix qui ressuscite » que  Sr. Isabel nous présenta avec un langage agile et qui motivait : les fils forts avec lesquels le Père Louis tisse la vie, l´organisation de ses communautés étant Ministre Provincial, les orientations et conseils aux sœurs, savoir se récupérer des situations compliquées, faire face aux difficultés, quelque chose de plus qu´une bonne « psychologie » ou une « opportunité », trouver un sens à la souffrance et à la croix, se savoir dans les mains de Dieu…

Le cours a eu une grande acceptation, étant très valorisé par toutes les sœurs et laissant une sensation de vouloir plus…, raison pour laquelle en réponse aux suggestions reçues, on a décidé convoquer une deuxième partie  pour le mois de février 2022 où on abordera le thème « Notre Père Louis dans ses Exhortations pastorales ».    

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50 anniversaire du Synode des Évêques : “ La justice dans le monde” 30 novembre 1971 – 2021

Le Synode est  une Institution ou organisme de l´Église né du Concile Vatican II. Il fut institué par le Pape Paul VI, qui annonça sa création le 15 septembre 1965. Jusqu´au moment, et depuis 1967 où eu lieu le premier Synode, dans l´ Église on a réalisé 29 Synodes des Évêques, tous au Vatican.

Le 30 novembre 2021 nous avons célébré les 50 ans du deuxième Synode des Évêques, réalisé en 1971. Le Pape Paul VI, dans l´audience générale du 24 novembre 1971, ordonna que l´on rend publiques les deux documents approuvés par la deuxième Assemblée Générale du Synode des Évèques sur les thèmes traités en lui : « Le sacerdoce ministériel » et « La Justice  dans le monde ».

Le document « La justice dans le monde », présenta, avec un regard critique, la réalité du monde en temps du Concile Vatican II, et affirma : « Nous avons pu nous  rendre compte des graves injustices qui entourent le monde humain avec un réseau des dominations, des oppressions et des abus qui suffoquent la liberté et empêchent à la plupart du genre humain  de participer dans l´édification et la  jouissance  d´un monde plus égale et plus fraternel ».

D´une autre part, il reconnaît  l´apport de ceux qui sont dociles à l´action de l´Esprit et qui sèment l´espérance, engagés pour un monde meilleur : «Ils ne manquent pas les faits qui constituent une contribution à la promotion de la justice. Elle naît dans les groupes humains  et même dans les peuples une conscience nouvelle qui les secoue contre la résignation au  fatalisme et les pousse à leur libération et à la responsabilité de son propre sort.  Apparaissent des mouvements humains que reflètent l´espérance d´un monde meilleur et la volonté de changer tout ce que l´on ne peut plus déjà tolérer ».

Le document  presse l´Église à réaliser sa mission : « Écoutant la clameur de ceux qui soufrent la violence et se voient opprimés par des  systèmes et des mécanismes injustes, et écoutant aussi les questionnements d´un monde  qu´avec sa perversité contredit le plan du créateur, nous avons la conscience unanime de la vocation de l´ Église à être présente dans le cœur du monde en prêchant la Bonne Nouvelle aux pauvres, la libération aux opprimés et la joie aux affligés ».

Il est organisé en quatre parties. La première, la justice sociale et la société mondiale, avec quatre  apartés : la crise de solidarité universelle, le droit au développement, l´injustice sans voix et le besoin du dialogue.

 La deuxième partie  du document, l´annonce de l´Évangile et la mission de l´Église, se présente en deux apartés : la justice salvifique de Dieu par le Christ  et la mission de l´Église, de la hiérarchie et des chrétiens.

 La troisième partie, la pratique de la justice, présente six apartés : le témoignage de l´Église, l´éducation pour la justice, la coopération entre les églises locales, la collaboration œcuménique, l´action internationale et termine exprimant brièvement les désirs du Synode.

La quatrième partie, anime avec un mot d´espérance : « La transformation radicale du monde dans la Pâques du Seigneur, donne un sens plein aux efforts des hommes et particulièrement des jeunes  pour la diminution de l´injustice, de la violence et de la haine, et par le progrès de tous ensemble dans la justice, la liberté, la paternité et l´amour ».    

Célébrons l´anniversaire du synode « La justice dans le monde », en divulguant le contenu de ce document si actuel pour notre temps.

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25 ans du martyre des moines de Tibhirine

Le 3 et 4 décembre 2021, dans le Pontifical Athénée  Saint Anselme  de Rome, on a célébré un «  Colloque pour le 25 anniversaire du martyre des 7  frères », pour réfléchir sur l´héritage spirituel  des 7 moines trappistes martyrisés en Algérie.

Ce fut en mai 1996 quand eu lieu la mort des sept frères de Tibhirine, après des semaines d´enlèvement. Béatifiés à Oran avec douze autres martyrs de l´Algérie, leur expérience de vie donnée offre, à travers leurs écrits, illuminés par le témoignage de ceux qui  les ont connu, une source vivante pour la Théologie et la spiritualité d´aujourd´hui.  

Après la rencontre de Paris (2018) et le Colloque de Fribourg (2019), ce colloque international à l´occasion des 25 ans du martyre, a voulu recueillir le témoignage de ceux qui les ont connu et les apports de qui, aujourd´hui, reçoivent d´eux, inspiration théologique, spirituelle et pastorale. 

Avec une première journée réservée aux étudiants  du Pontifical Athénée Saint Anselme, cette rencontre veut sensibiliser sur ce patrimoine spirituel et stimuler le travail au niveau universitaire. La deuxième journée, ouverte à un publique plus ample, a comme objectif faire connaitre l´expérience vécue par ces moines  et contribuer à la diffusion de leur message par la prochaine publication de leurs écrits en italien.

Organisé par « l´Association  pour la protection des écrits des sept de l´Atlas » et le » Comité scientifique des écrits de Tibhirine », en collaboration avec le Pontifical Athénée saint Anselme, l´Anselmianum, et avec l´aide économique de la Fondation des Monastères, le Colloque s´est articulé sous le patronage du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux.

(Source : OMPRESS.ROMA)