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« On s´en va, on s´en va en pleurant, on porte la semence ; on s´en vient, on s´en vient en chantant, on rapporte ses gerbes » Psaume 126, 5-6)

Ce verset 5 du paume 126, résonnait en mon cœuret en mon esprit pendant que je montais à l´avion à destination Tanzanie- Afrique. Ceux-là étaient mes sentiments et ma détermination d´atteindre  le lieu auquel notre Dieu Tout-Puissant  m´envoyait. Et justement, lorsque, après mes premiers années de service missionnaire je partais en vacances aux Philippines, j`expérimentais la joie qui exprime le verset du psaume (126,6) : Mon cœur chantait de joie, pour revenir et partager mes expériences. Celui-ci a été mon vrai vécu jusqu´au moment où je suis en train d´écrire cet article. En effet, le projet de Dieu pour chacun de nous est toujours un appel à vivre pleinement notre vie. Et je chanterais toujours sa louange et sa gloire pour le cadeau de mes parents et ma nombreuse famille, de mes amis et familiers, pour le cadeau de ma foi, de mes sœurs et de notre aimée Congrégation des sœurs Tertiaires Capucines   de la Sainte Famille où se nourrit ma vie depuis mon entrée dans la congrégation jusqu´à cette étape  de « l´âge moyenne ».

C´est réellement beau  regarder vers l´arrière et voir tant d´expériences vécues pleines des couleurs, des lumières et des ombres, des mauvaises passes, des montées et des descentes, mais, en son ensemble, pouvoir contempler une belle œuvre de Dieu en moi, à travers son amour, sa miséricorde et sa providence constantes. Avec Marie, notre Mère je proclame le Magnificat à chaque célébration  en début de soirée avec ma communauté et les fidèles qui s´unissent à notre mission.

Comme  sœur tertiaire capucine  de la Sainte Famille, j´ai compris, depuis le premier contact avec nos premières  sœurs missionnaires en Philippines que, être tertiaire capucine c´est être missionnaire en dehors de mon pays. Du témoignage de vie de nos sœurs, j´ ai appris que, être missionnaire est partager au jour le jour dans l´ordinaire, en esprit de prière, vie communautaire et dans le service spécifique auquel la Congrégation nous envoie. Même si nous devons comprendre que la vie missionnaire doit être vécue n´importe où nous soyons, que ce soit au dedans ou au dehors de notre pays d´origine.

Brièvement, mon itinéraire de vie en Tanzanie commença le 1 janvier 1998 jusqu´au présent, 2022 avec deux années de pause 2010-2011 pour des études supérieures et après, jusqu´au moment, je continue ici  dans le service à la mission. Pendant tout mon séjour en Tanzanie j´ai servi et je sers actuellement dans le champ de l´éducation. Quelle est mon expérience ? ¡Je dis qu´elle est  formidable et merveilleuse ! Vécue avec joie, avec toutes mes imperfections, contretemps, échecs et succès.

La Tanzanie est pour le moment mon deuxième pays d´origine. De même que d´autres pays, la Tanzanie a sa propre richesse  et sa culture spéciale. L´expression de la foi catholique, spécifiquement dans la liturgie, est vibrante et pausée  sans compter le temps. Ils ont un sens très profond de la solidarité. C´est un peuple avec la famille étendue en sens littéral.  Ils célébrant et ils pleurent avec un esprit d´unité, marqué par un sérieux programme de cérémonie. Ce sont des gens joyeux, hospitaliers, affectueux et bons. La Tanzanie est géographiquement, belle, riche en parcs naturels et surtout connue par sa fameuse et majestueuse  montagne du Kilimandjaro. Les enfants et les jeunes  sont respectueux et, en général, ils se caractérisent par leur grande résistance au moment de faire face  aux défis communs de leur vie. Celle-ci et la brève description que je peux partager et j´invite mes sœurs à venir et voir la beauté de la Tanzanie. ..Je remercie et j´aime la Tanzanie pour m´avoir appris tant des choses et des nombreuses façons.

En tant que religieuse qui sert dans le champ de l´éducation, le message central de tout mon effort, grand ou petit, a été et est encore, partager simplement le message libérateur de l´Évangile  de Jésus dans les activités ordinaires et routinières d´une vie religieuse. Je traduis ce message libérateur de l´Évangile :

En premier lieu, en reconnaissant, au début de chaque journée, dans la prière, que le nouveau jour est un don de Dieu et que, rien de bon ne peut sortir de ce don sauf avec sa Grâce. La vie de prière est au-dessus de tout puisque c´est d´elle que j´obtiens ma force et inspiration pour aller à la rencontre des gens, des élèves et du personnel de l´école : des parents et des voisins  pour pouvoir les servir.

 En deuxième lieu, j´essaye d´être en union avec  ma communauté en toutes ses activités quotidiennes, prières, repas, récréation, et travail et j´essaye dans la mesure du  possible d´être en communication et en dialogue avec mes sœurs de la communauté  et les personnes auxquelles je sers et avec celles avec qui je travaille. Je rends témoignage de ce que, cheminer ensemble avec mes sœurs de la congrégation  c´est un beau cadeau pour thésauriser dans le cœur avec tous ses défis et ses difficultés.

En troisième lieu, le service sans réserves est ce qui donne un sens à ma prière et au fait de vivre ensemble avec ma communauté. Parce que, sans arriver aux gens qui ont besoin  de mon temps et de mes talents tout manque de sens. En résumé, celles-là sont mes manières de vivre une vie heureuse comme Tertiaire Capucine  de la Sainte Famille.

Cette année 2022 j´accomplit 24 ans de vie loin de mon pays d´origine. Peut-être je n´ai pas accompli des grandes choses, mais ce qui est important est la totalité de ma donation et la suite de Notre Seigneur Jésus dans la Vie Religieuse et avec cela je me sens vraiment heureuse et je sens que ces 24 ans se sont écoulés  comme un jour. ¿JE LOUE ET JE GLORIFIE JÉSUS NOTRE DIEU AMOUREUX ET SAUVEUR !

Sœur Nida Galera, TC   

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Une histoire cadeau : Temoignage et force prophétique

Les béatitudes sont, sans aucun doute, la synthèse la plus parfaite de l´Evangile et l´expression la plus réussie de son échèle des valeurs.  En elles est contenue et exprimée avec la profondeur propre de la poésie, la vérité que le Christ est venu révéler au monde. Une vérité qui libère profondément l´homme. Une vérité qui murit la personne  en son humanité. Une vérité qui est, en définitive, l´amour.

Uniquement celui qui apprend á aimer murisse intégralement .L´homme étant fait à l´image et ressemblance d´un  Dieu qui est amour,  l´amour est le seul fondement sur lequel on peut cimenter et construire une équilibrée et heureuse personnalité. Mais la leçon de l´amour est difficile à apprendre. L´égoïsme,  racine de toute erreur vitale, tend à revêtir avec le manteau du dévouement et de l´ouverture aux autres, ce qui, parfois, n´est que profit personnel ou possession et domination des autres, c´est pourquoi, les béatitudes, en transmettant  le message d´une vérité fondée dans l´amour, font remarquer les nuances qui font de l´amour, une vérité. Et elles viennent nous dire que l´amour n´est tel que s´il est entrelacé du dévouement, d du propre être et de son avoir , au service des autres, de force pour mourir au propre et créer communauté avec les autres, de justice selon le plan original de Dieu sur l´homme, et la société, dévouement préférentiel pour ceux qui en ont le plus besoin, de générosité  et pureté d´intentions et d´une grande paix intérieure et extérieure. Ce message de la vérité comme amour et de l´amour vrai est, cependant, prophétique par sa propre nature  et crée des divisions et des luttes d´autant plus fortes et violentes que la société est plus fondée  dans des consumérismes , soif de pouvoir, des injustices légalisées ou dans d´autres formes d´égoïsmes personnels et même structurels. La liberté a toujours un prix. Et le prix à payer pour la liberté évangélique, pour la vérité et la justice sur l´homme et sur la société, est la persécution. La huitième béatitude, résumé et conclusion des sept autres, est très claire : Bienheureux les persécutés à cause de la justice, parce que, le Royaume des cieux est à eux. Bienheureux serez-vous quand  vous serez injuriés et persécutés  avec mensonge et toute sorte de maux contre vous à cause  de moi.

Là où l´Eglise est  cohérente avec son message, elle est rejetée ou persécutée. Et d´autant plus  rejetée et persécutée que sa cohérence est plus grande. Les formes de persécution sont, cependant,  nombreuses et diversifiées. Il y a des persécutions plus sournoises et non pas moins dangereuses, qui essayent de gagner le silence de l´Eglise avec des offres  et des privilèges. Ceux qui agissent ainsi savent bien qu´il vaut mieux une Eglise corrompue que persécuté.    Il y en a  d´autres, réalisées avec gant en soie, qui ne martyrisent pas l´Eglise, mais  qui la musèlent et l´acculent dans les sacristies. Et, il y en a d´autres, comme celle soufferte en Espagne pendant la guerre civile, qui sont vraiment sanguinaires. Ces divers types  de persécution, signes permanents de l´annonce du Royaume, accompagnent l´Eglise en son quotidien pèlerinage dans le monde. Et la Congrégation des Tertiaires capucines de la Sainte Famille, citoyenne des très diverses cultures et nations, a expérimenté aussi en différentes époques et pays le défi d´annoncer le Christ et de collaborer dans la construction de la civilisation de l´amour. Ce qui est arrivé en Espagne en 1936 est, pour les tertiaires capucines une expression très importante de leur force prophétique, mais pas la seule ni, certainement, la dernière.

Chine, une aventure missionnaire

Peu d´années après, le propre Père Fondateur ouvrit amplement cette porte à ses filles. Le Seigneur lui envoya un signe et lui, homme de foi, a su l´interpréter sans retard. En 1903, sans que personne ne le sache, arriva à Massamagrell   une jeune colombienne de bonne position qui avait dû fuir sa maison à cause de l´appel du Seigneur chez les tertiaires capucines. Ce fait, uni à la demande que les capucins de la Guajira  faisaient depuis un temps aux sœurs d´y aller , fut suffisant pour que la Congrégation , encouragée par son fondateur, décide de parcourir les chemins du monde, annonçant le Christ là où il n´était pas encore connu. Et en 1905 sont parties vers la Colombie les premières missionnaires. Quelques années après ce fut le tour du Venezuela. Et en 1929 débutaient les tertiaires capucines leur ouverture missionnaire en Chine. Les circonstances de ce nouveau voyage conféraient des teintes propres d´une vraie aventure. Les sœurs choisies parmi les volontaires, étaient, comme le voulait le père Amigó, « saines et robustes de corps, constantes et fortes dans la foi »et elles avaient un grand esprit d´amour, abnégation et sacrifice, mais, elles s´adressaient à un pays d´où elles ne connaissaient pas ni l´idiosyncrasie, ni la culture ni la langue. Le 3 novembre 1929  quittent Massamagrell les premières choisies. Elles se dirigent vers la mission la plus pauvre, située dans la province de Kansú , la plus grande et occidentale du pays. Comme c´était l´habitude des missionnaires d´alors, ont dit « adieu, jusqu´au Ciel ». Le Père Amigó, déjà ancien, n´avait pas pu contenir les larmes. Il savait qu´il ne les verrait plus. Pendant les cinq ans qu´il vivrait encore, il eut toujours pour ses « petites chinoises », une tendresse spéciale. Et lorsque, étant déjà près de sa mort, il reçoit leurs nouvelles , il trouve encore des forces suffisantes pour applaudir avec faiblesse et enthousiasme en même temps.

Le 27 janvier 1949, les dernières missionnaires tertiaires capucines en CHINE furent obligées d´abandonner le pays. Leur cœur, malgré cela, y restait pour toujours, dans ce champ d´évangélisation, témoin de tant des travaux et des joies. Elles ne sont pas parvenues à verser leur sang  pour le Christ, mais elles ont souffert en leur propre chair les conséquences d´une persécution déchainée une fois de plus, contre la foi chrétienne.

Et ce fait de  défier les dangers et les difficultés, vécu avec radicalité par les sœurs pendant le choléra de 1885, pendant la guerre espagnole de 1936, ou pendant l´aventure missionnaire en Chine,  a continué à fleurir après, quand la gravité des circonstances  a exigé un témoignage extrême d´amour. Le cas de Armero (Colombie), est une bonne preuve de cela. Armero,a été fondé en 1895 dans le département de Tolima. Les Tertiaires Capucines étaient des voisines du village depuis 1956 quand l´Évêque de Ibagué les invita à s´y établir avec la seule condition d´être saintes. En 1985, le Collège de la Sainte Famille avait atteint déjà sa vraie maturité. Sans augmenter excessivement le nombre des élèves, sans perdre l´air de famille qui le caractérisa dès le début, il avait étendu son action éducative et évangélisatrice au-delà de ses salles des cours, s´insérant dans l´ambiance familiale de ses élèves et dans la pastorale d´ensemble de la paroisse.  Les sœurs qui dirigeaient le Collège avaient reçu cette année 1985 avec une joie spéciale : la Congrégation accomplissait le premier centenaire de sa fondation. Les gens de Armero, comme tant d´autres de la géographie mondiale, se disposaient à s´unir joyeuses à la célébration jubilaire de leurs chères sœurs. Mais, peu après le début de l´année, des noirs pressages ont commencé à se cerner sur la population. Le Nevado du Ruiz , lion endormi pendant longtemps, a commencé à donner des signes de vouloir se réveiller de sa léthargie. Et Armero, comme les autres villages des alentours, ont commencé à vivre un long cauchemar. Lorsque, au mois d´avril, la supérieure provinciale visita les sœurs, la situation était déjà préoccupante ; le volcan rejetait continuellement de la cendre qui couvrait les maisons et les rues du village avec un manteau lugubre qui obligeait les habitants à se protéger avec des foulards à la bouche pour sortir à l´extérieur. La Provinciale, voyant le danger que les sœurs  couraient leur demanda : Savez-vous que vous êtes en danger de mort ? Que pensez-vous faire ? 

 La communauté composée par les sœurs Bertlina Marín Arboleda, Julia Alba Saldarriaga Angel, Emma Jaramillo Zuluaga, Marleny Gómez Montoya et Nora Engrith Ramírez Salazar (novice), répondit unanime : nous mourrons avec le peuple … et si nous restons vivantes, nous accueillerons dans notre maison tous ceux qui aurons des problèmes de logement …cette maison est très grande. La sœur Provinciale, cependant, voyant que la novice était très affaiblie, lui dit : Norita, quand tu iras en vacances tu devras rester à Medellín, je te vois très pâle. Mais la jeune insista : laisse-moi terminer l´année ici. Je suis contente.  Je sens que le Seigneur me demande de rester ici.

Le 13 novembre, à la tombée de la nuit, survint la catastrophe. Les eaux à grand débit, provenant du dégel des neiges perpétuelles  du volcan anéantirent le village.  Le lendemain, la radio et la presse donnaient la nouvelle de la tragédie : Armero est une plage… Armero est disparue. Rien n´est resté de Armero. Les maisons sont ensevelies … Des milliers et des milliers des personnes sont mortes sous la boue.

Deux des sœurs, la supérieure Bertalina et la novice Nora Engrith, restèrent ensevelies pour toujours dans le grand cimetière  qui était devenu Armero. Une troisième, Julia Alba, est décédée treize jours après, à Bogotá, victime des blessures et des souffrances produites par l´avalanche. De même qu´en 1885, année de la fondation de la Congrégation  maintenant aussi, dans la célébration du premier Centenaire, trois sœurs ont signé avec leur,, sang leur témoignage d´amour à Dieu dans les frères. Mais, le cas de Armero , n´est pas le dernier témoignage d´amour jusqu´à l´extrême qui nous offre l´histoire récente des Tertiaires Capucines. Moins de deux ans après cette catastrophe,la Congrégation s´est teintée à nouveau de rouge en la personne de la sœur Inés (Agnès) Arango. Née à Medellín (Colombie). Son grand idéal depuis son enfance, fut celui d´être missionnaire en Afrique ou en Asie. Elle aurait voulu partir vers les missions,  juste après sa profession, mais dans la montre de Dieu,  son heure n´était pas encore arrivée. Elle a dû attendre vingt ans  et passer sa première èpoque de vie religieuse, consacrée à l´enseignement en son pays natal. En 1977 son rêve missionnaire est devenu finalement réalité. Les tertiaires capucines avaient accepté une œuvre missionnaire dans la forêt de Aguarico (Equateur) et la sœur Inés allait dans le groupe des fondatrices, C´était le 9 mars 1977. Sa première destination fut Shushufindi. Mais elle y est restée peu de temps. En aout de cette même année Inés part comme responsable d´une mission à Roquefort, qui sera pour elle depuis lors, le centre référentiel de toute son activité missionnaire chez les tribus  indigènes des alentours, Ici elle connut le père Alejandro Labaka avec qui elle s´est sentie identifiée depuis le premier moment et avec qui l´unit une profonde et sincère  amitié. La préférence de tous deux furent les minorités : les Sionas, les Secoyas, les Quichuas, les Shuaras et, particulièrement, les Huaorani. Alejandro et Inés, en son illusion d´annoncer le Christ, s´exigent chaque fois plus. Ils sont conscients qu´un vrai annonce de l´évangile doit respecter la culture indigène assumant ses valeurs. Et, pour connaitre ces valeurs  il faut s´insérer pleinement dans leur vie. En 1985, la sœur Inés demande et obtient la permission de s´en aller vivre un temps parmi les Huaorani. L´expérience fut très positive et Inés la répéta en d´autres occasions.  Chaque jour son esprit missionnaire est plus fort et engagé.  Elle est en train de vivre une maturité spirituelle qui surprend ceux qui la connaissent. En 1987 eut lieu à Bogotá, le III Congrès Missionnaire Latino-Américain. Le Congrès terminé, Inés retourna rapidement à Roquefort, reconforté par les paroles encourageantes et la bénédiction de la sœur Générale Elena Echavarren.

 Elle a obtenu la permission et elle a l´illusion de commencer le plus vite possible un voyage vers les Huaorani. La veille du voyage elle dit au revoir ainsi : Laure, je pars chez les Tagaeri. Laure lui demande : As-tu peur? Et si on te tue ? – Ah, tranquille, je mers heureuse. En vérité Inés, Tu n´as pas peur ? Non, parce que si je meurs, je meurs comme me le demande le Seigneur.  En sa lettre  elle écrivait : Si je meurs je meurs heureuse et j´aimerais que personne ne sache rien de moi. Je ne cherche nom ni réputation. Dieu le sait  …Toujours avec tous, Inés.

Sans doute, dans l´histoire des martyrs la meilleure couronne est pour Rosario, Serafina et Françoise , nos bienheureuses martyres . Sans doute ,le mieux est de se sentir et se voir entourées par les sœurs qui, à Massanagrell et Benaguacil les ont précédé en 1885 avec leur témoignage d´amour, et par celles qui, après, en Chine, Armero et Aguarico ont contribué à faire de l´histoire des Tertiaires Capucines un poème  de force et de tendresse rendant vivante  la devise : Amour, abnégation et sacrifice.    

Sœur Sylvie Yolanda Muñoz Muñoz, tc

 

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De l´assamblée ecclésiale à la synodalité

Nous vivons le maintenant de Dieu, l´actuation renouvelée d´une Église qui a voulu entreprendre des nouveaux horizons avec la toujours inspiratrice présence de la Rúaj.

Aujourd´hui plus que jamais, le chemin prend un sens, quand nous découvrons (pendant que l´on le transite) son parfum, les mouvements des arbres, le chant des oiseaux, le  murmure du vent… et que nous profilons l´horizon. 

Dès mon sentir et ma pensée, je veux ainsi manifester ce que ce pas a signifié et la relation de notre Eglise latino-américaine et du Caribe, entre la Première Assemblée Ecclésiale et la Synodalité. Tout un processus des rencontres, accueils, dialogues, écoute, qui, comme le marcheur, s´émerveille de la nouveauté que l´on découvre à chaque pas, avec l´utopie de pouvoir tâter l´horizon

Et, justement, dès l´option préférentielle du CELAM en considérant l´invitation du pape François  à assumer une Assemblée Ecclésiale  et non pas une Conférence Episcopale, notre horizon a commencé à se dessiner avec la clarté de la Synodalité , qui continue à nous conduire à la découverte des nouveaux éclats de l´écclesialité renouvelée.

En continuant notre cheminement, et avec la lumière synodale, le processus nous a permis d´approfondir plusieurs aspects :

  • Discernement profond de l´appel à une Conversion Pastorale.
  • Une plus grande compréhension de la catégorie ecclésiologique de PEUPLE DE DIEU.
  • Nous rendre compte des implications de la CO-RESPONSABILITÉ dans la mission.
  • La création du CONSENSUS, comme élément essentiel de la saine participation.

Nous déposons notre rénovation pastorale sous l´intercession de Notre Dame de Guadalupe  pour que, « ensemble, nous continuons syntonisés en l´unique cœur de l´église, qui est l´amour ».

SOURCE : asambleaeclesial.lat

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Avent 2022

L´avent est la première période de l´année liturgique chrétienne, qui consiste en un temps de préparation à la naissance de Christ. Sa durée peut varier de 21 à 28 jours, étant donné qu´on le célèbre les quatre dimanches qui précèdent la fête de Noël.  Les fidèles le considèrent un temps de réflexion et de pardon.

Le terme Avent vient du latin « adventus », qui signifie venue. L´avent est un temps de joie et de reconnaissance pour l´avènement de Notre Seigneur Jésus – Christ. C´est la fête que l´on ajouta  tardivement après celle de  Pâques dans le calendrier liturgique. Ces quatre semaines qui précèdent Noël sont une opportunité pour se préparer dans l´espérance et la repentance pour l´arrivée du Seigneur. Cet année 2022, l´avent commence le dimanche 27 novembre et termine le 18 décembre.

Origine de l´Avent

Avant  le Christ, le peuple hébreu fut un peuple très résistant. Très petit, sans défense au milieu des grandes nations, il se vit souvent en esclavage, déporté envahi, dépouillé. L´unique chose qui le soutenait c´était sa religion et, comme une vérité religieuse, son espérance en un personnage promu par ses prophètes : le Messie.

Quelques gens d´Israël  que l´on appelle « le Reste », avaient une vision spirituelle du Messie qui devait venir et ils avaient l’intuition d´un Royaume de paix, d´amour et de justice. C´est parmi eux que l´on trouve ceux qui, mû par l´Esprit, ont reconnu en Jésus le Messie sauveur.

Une bonne pratique de l´avent est d´allumer en nos foyers et paroisses, la Couronne de l´Avent pour que les quatre lumières qui nous approchent du mystère de Noël, nous aident à préparer nos cœurs pour actualiser la présence de ce Messie désiré en tous les temps de l´histoire de l´humanité.

Pour connaître sa signification accède â :https://www.aciprensa.com/recursos/la-corona-de-adviento-1748 aciprensa.com/recursos/la-corona-de-adviento-1748

SOURCE : Aciprensa

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Affronter comme Saint François les défis de la paix, le developpement et la creation (Pape François)

Prenant  comme point de départ la figure du Petit Pauvre d´Assisse, qui sera célébré par des Ordres, Congrégations et familles franciscaines avec une série d´initiatives dès 2023 jusqu´à 2026, quand s´accomplissent les 800 ans de sa mort, le pape François le signale comme exemple d´ « homme de paix et de pauvreté, qui aime et célèbre la création ».

Regardant justement le petit pauvre d´Assisse, le Pontife souligna que le centenaire doit tendre à « décliner ensemble l´imitation du Christ pauvre et l´amour aux pauvres ». Parce que, «  François vécut l´imitation du Christ pauvre et l´amour aux pauvres  de façon inséparable, comme les deux faces d´une même monnaie ». Les fruits des célébrations muriront « aussi grâce à l´atmosphère qui émane des différents « lieux franciscains », signale le Pontife , puisque chacun d´eux « possède un caractère particulier, un don fécond qui contribue à rénover le visage de l´Eglise ». 

Les étapes du VIII Centenaire Franciscain  

L´itinéraire franciscain prévu pour le huitième centenaire franciscain, qui durera de 2023 à 2026, aura comme première station Fonte Colombo, près de Rieti, lieu où François écrira la Règle, approuvée après par le pape Honoré III  en 1223, mais aussi pour rappeler le lieu de la première crèche de l´histoire, rappela le pape François.

Une autre station aura lieu à La Verna , lieu où en 1224, François reçut les stigmas. Le lieu, explique le pape, » représente le dernier sceau – comme dit Dante (Paradis XI, 107)- qui fait que le saint assimile le Christ crucifié et soit capable de pénétrer à l´intérieur de l´ histoire humaine, radicalement marquée par la douleur et la souffrance ».             Finalement, en 2026 viendront à Assisse pour commémorer le Transit de Saint François dans la Porciuncule: Un événement qui révèle l´essentiel du christianisme, clarifie le pontife, qui est « l´espérance de la vie éternelle ». Et, c´est ne pas par hasard, observe François, que le tombeau du saint, situé dans la Basilique Basse, soit devenu avec le temps, « l´aimant, le cœur palpitant  d´Assisse».

Source : Vatican New