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Lectio Divina, premier dimanche de l’Avent.

Isaïe 63, 16b-17.19b ; 64, 2b-7 : Si tu pouvais fendre les cieux et descendre !

Psaume 79 : O Dieu, rétablis-nous, fais briller ta face sur nous et sauve-nous !

1 Corinthiens 1, 3-9 : Nous attendons l’apparition de Jésus Christ.

Marc 13, 33-37 : Veillez à ce que le maître de maison vienne.

 

Aujourd’hui, nous commençons une nouvelle année liturgique et, avec elle, nous renouvelons notre enthousiasme et notre espérance.

Quel meilleur mot pour définir l’Avent que celui d’espérance ?

Qui n’a pas ressenti que la liturgie de l’Avent est un air de renouveau qui remplit nos cœurs de joie et de consolation ?

Dans la liturgie de ce premier dimanche de l’Avent, nous commençons par nous situer vers la fin du livre d’Isaïe, qui est un recueil d’oracles de différents prophètes tout au long de l’histoire d’Israël. Le passage que nous lisons aujourd’hui appartient au «Troisième Isaïe» (Is 56-66), qui a vécu à une époque difficile de reconstruction après l’exil, ce qui se reflète dans ses paroles pleines d’émotions intenses, allant jusqu’aux pleurs.

Dans la première lecture, Isaïe exprime un cri d’attente, une aspiration, un désir profond et sincère : «Voudrais-tu déchirer les cieux et descendre ! Il représente le désir le plus profond du peuple d’Israël d’être habité par le Messie, mais la voix du prophète révèle et met en question le double langage d’un peuple qui attend et qui, ce faisant, ne prépare pas le chemin pour sa venue ; contaminé par l’injustice, un péché totalement méprisable aux yeux de Yahvé, parce qu’il va à l’encontre de l’éthique du peuple, de l’alliance du Sinaï, de la promesse d’être le peuple de Dieu, il va à l’encontre de l’alliance, non seulement conclue avec lui, mais plus encore entre eux.

Cette teinte eschatologique de la première lecture nous met en alerte, surtout si nous reconnaissons que nous sommes ce même peuple, le peuple de l’alliance, et que nous contournons souvent nos choix de conscience en désirant sa présence dans nos vies et en transgressant l’engagement à l’unité et à la justice que nous avons contracté.

Les dernières paroles du prophète Isaïe actualisent les premières pages de la Genèse. Elles soulignent la figure de Dieu comme Père, créateur et restaurateur de la vie : «Toi, Seigneur, tu es notre Père»…. «Tu es toujours notre Père».

Cette image renouvelle l’espérance. La venue de Dieu exige également une volonté de s’approcher de lui. La prière qui reconnaît la douleur, recherche le pardon et chante l’espoir est le moyen de le rencontrer. Elle vient du cœur, avec la certitude que Dieu se soucie profondément de notre situation et qu’il viendra à nous, comme il l’a fait dans le passé. Ce passage a des implications dans le Nouveau Testament. La naissance de Jésus à Noël accomplit la prophétie d’Isaïe : les cieux s’ouvrent et, en Jésus, Dieu rencontre l’humanité. Il reviendra à la fin des temps, comme Jésus le fait savoir à ses disciples dans la parabole de l’Évangile.

Le psalmiste intervient en criant à la restauration et invoque humblement Dieu en disant : «Ô Dieu, restaure-nous, fais briller sur nous ton visage et sauve-nous».

La deuxième lecture, tirée de la première lettre aux Corinthiens, nous rappelle que Dieu est fidèle et qu’en nous appelant à la communion avec son Fils, il veut que nous soyons irréprochables dans l’amour, en nous assurant qu’il ne nous manque aucun don pour parvenir à cette communion. Comme Benoît XVI nous l’a dit dans son encyclique Dieu est amour, «l’amour peut être commandé parce qu’il a d’abord été donné». (14)

Enfin, Marc dans l’Evangile nous rappelle que la préparation de la venue du Seigneur exige une attitude permanente de vigilance car nous ne connaissons ni le jour ni l’heure.

Le verbe «veiller» apparaît dans la parabole à quatre reprises. Mais qu’implique exactement le commandement de Jésus de «veiller» ? Le mot grec «gregoreo» signifie d’abord «être éveillé». Toutefois, cela ne signifie pas que les disciples ne peuvent pas dormir (physiquement, ce serait impossible). Dans ce contexte, les disciples doivent être vigilants et attentifs pour reconnaître la venue du Seigneur à un moment incertain.

Il s’agit d’un appel à un réveil plus profond. Ne pas dormir peut s’exprimer ainsi : nous devons être vigilants dans l’obscurité de l’histoire, avec toute notre existence concentrée sur la suite de Jésus si nous voulons être témoins de la venue du Royaume, car nous risquons de l’oublier, lui et ses enseignements, puisqu’il n’est pas visiblement présent. Les serviteurs «vigilants» sont ceux qui sont toujours prêts à recevoir et à répondre.

Que le Seigneur nous trouve éveillés et qu’il dirige la part qu’il nous a confiée avec amour, dignité et justice. Que nos œuvres, plus que nos paroles, réparent tous les signes de douleur, de contradiction et d’injustice qui existent dans notre monde, ceux que nous avons nous-mêmes provoqués et ceux que, même si nous ne les avons pas provoqués, nous pouvons réparer. N’oublions pas que, comme François d’Assise et Luis Amigó, conscients de leur mission, nous sommes appelés à être opérationnels, proactifs et dynamiques, et surtout à écouter la voix du Seigneur qui, par la puissance de son esprit, inspire chacune de nos paroles et de nos actions.

Célébrons l’espérance qui nous remplit de certitude et nous pousse à aller de l’avant ! L’Avent nous invite à renouveler notre confiance dans le salut à venir, à nous libérer du désenchantement et à attendre avec joie la venue du Seigneur. Par l’écoute priante de la Parole, laissons notre prière nous conduire à crier : «Viens, Seigneur Jésus !».

Sandra Milena Velásquez Bedoya

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En savourant la pentecote à la lumiere des saintes ecritures

Le livre des Actes des Apôtres raconte que Paul trouva une fois à Ephèse un groupe des chrétiens inconnus. Il a été étonné par quelque chose puisqu´il leur demanda : « Aviez-vous reçu l´Esprit lorsque vous aviez commencé à croire ? »  La réponse fut nette : « Nous n´avions même pas entendu qu´il y ait un Esprit Saint ». Si Paul nous demandait aujourd´hui la même chose, beaucoup des chrétiens vous devriez répondre : «Je sais, depuis enfant, qu´il y a un Esprit Saint. Mais je ne sais pas à quoi sert-il, il n´a aucune influence dans ma vie. Moi j´ai assez avec Dieu et Jésus ». Cette réponse est sincère mais elle est erronée. Les paroles qu´il vient de prononcer il les a dit poussé par l´Esprit Saint. Il a en sa vie plus d´influence que ce qu´il pense. Et ceci nous le savons grâce aux discussions et bagarres entre les chrétiens de Corinthe.

L´importance de l´Esprit  (1 Corinthiens 12, 3b-7. 12-13)

Les corinthiens étaient des spécialistes à créer des conflits. Une chance pour nous, puisque grâce à ces discussions nous avons les deux lettres que Paul leur écrira. Celle qui a été á l´origine de la lecture d´aujourd´hui n´est pas claire parce que le texte, pour ne pas perdre l´habitude, a été mutilé. Celui qui se dérangait un peu pour lire le chapitre 12 de la première lettre aux Corinthiens, se rendra compte du problème : quelques-uns se considèrent supérieures aux autres et ne valorisent pas ce qu´ils font.

La section supprimée dans la lecture (versets 8-11) décrit la situation au Corinthe. Les uns se vantent de parler très bien dans les assemblées ; d´autres, de savoir tout ce qui est important ; quelques-uns se font remarquer par leur foi ; d´autres parvient à faire des guérisons et il y a même, qui font des miracles ; les plus conflictuels sont ceux qui se vantent de parler avec Dieu en langues étranges, que personne ne comprend, et ceux qui se considèrent capables d´interpréter ce qu´ils disent.

Paul commence par la base. Il y a quelque chose qui les unit tous : la foi en Jésus, le confesser comme Seigneur, même si le César romain revendique pour soi-même ce titre. El cela ils le font grâce à l´Esprit Saint. Cette unité n´exclut pas la diversité des dons spirituels, les activités et les fonctions. Mais, dans la diversité ils doivent voir l´action  de l´Esprit, de Jésus et de Dieu le Père. Après cette formule presque trinitaire, il insiste  en ce que c´est l´Esprit  qui se manifeste en ces dons, activités et fonctions, qu´Il donne à chacun  pour le bien commun.

En plus, l´Esprit ne donne pas seulement ses dons, il unit aussi les chrétiens. Grâce à lui, dans la communauté il n´y a pas des différences motivées par l´origine (juifs-grecs)  ni par les classes sociales (esclaves-libres).

En définitive, tout ce que nous sommes et ce que nous avons est fruit de l´Esprit, parce que c´est la forme  dans laquelle Jésus ressuscité continue à être présent parmi nous.

Comment commença l´histoire ? Deux versions très différentes.   

Si à un chrétien de formation religieuse moyenne lui demandent comment et quand est venu pour la première fois l´Esprit Saint, le plus probable est qu´il fasse référence au jour de la Pentecôte. Et s´il a une culture artistique, il se rappellera le tableau du Greco, même si, peut-être, il ne se sera pas rendu compte que, à côté de la Vierge, se trouve Marie Madeleine, représentant le reste de la communauté chrétienne (cent vingt personnes selon Luc).

Mais il y a une autre version : celle de l´évangile de Jean.

La version de Jean 20, 19-23

La version qui offre le quatrième évangile est très différente. En ce brève passage nous pouvons distinguer quatre moments : la salutation, la confirmation de ce que c´est Jésus qui apparait, l´envoi et le don de l´Esprit.

La salutation est l´habituelle entre juifs : « la paix soit avec vous ». Mais en ce cas, il ne s´agit pas de pure formule, parce que les disciples, qui crèvent de peur à cause des juifs, ont vraiment un grand besoin de paix.

Cette paix, c´est la présence de Jésus  qui la leur donne, chose qui semble impossible parce que les portes sont fermées. En leur montrant mains et pieds, Il confirme que c´est réellement Lui. Les signes de la souffrance et de la mort, les mains et les pieds traversés par les clous, deviennent des  signes du salut, et les disciples se remplissent  de joie.

Tout aurait pu terminer ici, avec la paix et la joie qui remplacent la peur. Mais, dans les récits des apparitions ne manque jamais un élément essentiel : la mission. Une mission qui culmine le plan de Dieu : le père envoya Jésus, Jésus envoya les apôtres. (Étant donnée le manque actuel des vocations des prêtres et des religieux, ce n´est pas un mauvais moment pour rappeler un autre passage de Jean, où Jésus dit ; »Priez le maître de la moisson qu´il envoie des ouvriers à sa moisson »).

La fin est constituée par une action surprenante : Jésus souffle sur les disciples. L´évangéliste ne dit pas s´il le fait sur tous ensemble ou s´il le fait sur chacun. Ce détail n´a pas d´importance. Ce qui compte c´est le symbolisme.  En hébreu, le mot ruaj peut signifier « Vent » et Esprit ». Jésus en soufflant (qui rappelle le vent) infuse l´Esprit Saint. Ce don est étroitement lié avec la mission que l´on vient de leur confier. Tout au long de leur activité, les apôtres entreront en contact avec des nombreuses personnes ; parmi celles qui désirent  devenir chrétiennes il faudra distinguer entre celles qui peuvent être acceptées en communauté (en leur pardonnant les péchés) et celles que non, du moins temporairement ( leur retenant les péchés).

José Luis Sicre

 

PRIÈRE EN PENTECOTE   

Esprit Saint, tu habites notre cœur et tu consacres tout ce qui est. Fais de nous ta nouvelle humanité.

Tu es le Dieu vivant en qui je crois et en qui j´espère. Tu nous humanises pour que nous puissions communier en ta divinité.

Je crois en toi …Dieu qui fait lever  la vie à chaque instant.

Je crois en toi … Dieu qui manifeste son pouvoir dans la tendresse et la fragilité.

Je crois en toi Dieu amour qui te révèles dans le regard franc, le sourire joyeux, les larmes et les sanglots, dans le silence et dans l´accolade.

Je crois en toi, Dieu qui te montres à nous dans les yeux qui rêvent, dans le sein ému, dans les mains ouvertes, dans les bras disposés, dans le visage indigné et vivant.

Je veux vivre conscient de ta présence ; dans la joie et dans la peine, dans l´effort et dans la fatigue, dans la certitude et dans le doute, dans les adversités et dans la fête, dans chaque naissance et dans chaque deuil.

Je veux vivre consciemment ce présent que tu m´offres.

Avec toi, par toi et en toi, je veux être qui je suis.

Je t´aime et je veux que tu me  meuves à aimer librement les autres. Je t´aime et je veux aimer avec ton amour, chaque créature et toute la Création.

Lorsque je m´irrite, apaise-moi. Avec qui je m´exaspère, fais-moi sentir patience et empathie.

Donne-moi d´être don et bénédiction pour la personne avec qui je me rencontre, que j´aime déjà, donne-moi d´aimer en gratuité, de ne pas dépendre ni prétendre posséder.

Que nous nous laissions aimer et que nous sachions recevoir avec gratitude des autres.  

Libère-nous de la méfiance et de la peur. Libère-nous de toute dépendance et addiction, de tout mensonge et crispation. Guéris-nous de la cécité qui nous empêche de nous rendre compte  que la fraternité nous unit.

Libère-nous de continuer à chercher à satisfaire notre propre « moi » ! Libère-nous de la recherche compulsive du confort individuel ¡

Réveille-nous pour que nous soyons conscients que nous sommes communauté. Que nous aspirions avec passion au bien commun. Ravive en chaque personne  la générosité pour se donner et pour donner. Que chacun soigne les autres avec soin.

Remplis de Toi le cœur de toute l´humanité.

Dissipe les peurs et fais disparaître la rancœur. Que nous rêvions avec force le royaume de la Vie.

Esprit saint, consacre toute la création et fais de nous ta nouvelle humanité.

Esprit saint : je sais que tu m´habites et que j´habite en toi…

Quelques fois je suis parvenue à le sentir, comme si c´était plus conscient …Quelques fois, j´ai  pressenti sans le comprendre, comme avec plus de lucidité … Souvent, je ne sens pas, je ne comprends pas, je ne me rappelle même pas que tu es en moi et que nous sommes en Toi …Mais je crois … je crois en Toi, Esprit Divin de la création …

Je crois parce que je veux le croire de plus en plus, à Jésus, qui m´a révélé ta présence vivante et discrète en tout ce qui est …Je crois, de plus en plus, qu´il ne s´agit pas de moi ni de ce que j´aie  vie, mais de Toi en tout et de ce que tu m´offres d´être partie de la Vie.

C´est pourquoi je veux initier cette semaine-ci  et chacune des semaines de mon histoire ;  chaque jour et chaque instant de mon histoire, en t´invoquant et en t´évoquant. J´accepte heureuse que tu remplisses mon corps, mon intellect, mon affection, et jusqu´au plus silencieux de mon esprit ¡

Merci pour chaque sensation, pour tout ce que je perçois et que je capte. Merci pour chaque sentiment et chaque émotion, pour tout ce que je vis et ce que j´exprime. Merci pour chaque souvenir, chaque idée, chaque moment de communication. Merci pour chaque visage qui habite mon cœur. Merci pour le silence, chaque fois plus plein de ton divin amour.

Je désire me laisser mouvoir pour ton action. Je désire jaillir, non pas passivement ni avec résignation mais avec confiance, attention et joie.

Je désire me libérer de n´importe quel besoin et quel désir, me détacher et lâcher, dire « adieu »sans m´attacher, mais savoir me donner et toujours aimer.

Je te consacre mon être et je veux que tu combles les personnes avec qui je partage cette histoire.

Je désire que tu règnes en toute la création et que toute l´humanité, nous soyons de plus en plus conscientes de ton amour qui unit sans fusionner, qui encourage sans soumettre, qui illumine sans éblouir, qui donne vie en se donnant et sans laisser d´aimer.

Merci, Esprit Saint ¡ Merci et amen avec toute l´humanité ¡

Rogelio Cárdenas

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125 Ans donnant vie à Segorbe-Castellón

On a célébré la commémoration avec l´organisation de divers actes dont le sommet a été la célébration Eucharistique qui a eu lieu dans la S.E. Cathédrale de Segorbe et présidée par l´évêque du diocèse de Segorbe_- Castellón, Mgr. Casimiro López Llorente. Y ont participé aussi les curés de Sainte Marie et Saint Pierre de Segorbe, celui de Saint Michel Archange de Altura et le Sécretaire de l´ Evêque. Aussi la sœur Provinciale avec les sœurs Tertiaires Capucines de Segorbe et les autorités locales avec Mme la Maire à la tête, comme leur représentante maximale, ainsi que les fidèles des paroisses de Segorbe et autres représentants des Confréries, Mouvements et associations ecclésiales.

En son homélie, Mgr. l´Evêque a eu des paroles  de remerciement pour le  travail que, pendant plus d´un siècle ont réalisé les sœurs au profit de ceux qui en avaient le plus besoin. Mgr Casimiro, grand connaisseur de l´église qu´il   dirige, a réalisé un bref parcours par son histoire et a rappelé les débuts de leur cheminement au service de notre Diocèse. Raison pour laquelle notre Évêque a rendu grâces à Dieu pour le service prêté depuis lors par la Maison Notre Dame de la Résurrection, mettant en valeur le sacrifice des sœurs pour tant des filles et des garçons, orphelins et vulnérables. Une vie, a-il- dit, « qui jaillit du Mystère Pascale à travers vous, chères sœurs, qui pendant tant d´années avez travaillé en donnant vie ».

En elles est montré, tout au long de ces années, le visage même de Jésus le Christ, qui les a accompagnées et a  soigné leurs blessures leur faisant sentir la proximité, la miséricorde et la compassion de Dieu », qui, d´ailleurs, a remarqué notre Evêque, « est la tâche recommandée à notre Eglise ». Et, en ce sens, la célébration a éte´d´action des grâces »pour les multiples fruits qui, à travers vous ont reçu ces garçons et filles grâce á la présence de Dieu en vous ».

Mgr. Casimiro est aussi conscient des dons de tant des personnes de Segorbe qui, en ce trajet, ont accompagné les sœurs « en leur travail et mission  dans le passé et aussi actuellement à travers l´Association des Amis de Frère Louis Amigó ».

La commémoration, a dit l´Evêque, «  doit servir pour rappeler l´origine, sans oublier les dures épreuves, mais surtout, pour vivre le présent mettant le regard dans le futur et le faisant dès la parole de Dieu » qui s´est proclamé et qui a montré Jésus comme la Résurrection et la Vie, montrant aussi que c´est Lui le chemin, la vérité et la Vie : vrai Dieu et vrai homme ». Et il a aussi rappelé la célébration de l´Annonciation du Seigneur et le Mystère de l´Incarnation.

Que le Crist Jésus, source de vie, arrive, «  à travers les Sœurs Tertiaires Capucines à ceux qui en ont les plus besoin, ceux que le Seigneur va continuer à mettre en vos mains »Et il a rappelé l´importance du rôle de l´Eglise en faveur de la vie depuis toujours, avant pour les orphelins, aujourd´hui, « en cet état de bien-être. Personne va le faire comme vous, consacrées à Dieu , en Christ, pour servir les nécessiteux  et aqueduc de l´eau qui jaillit de l´amour de Dieu ». Et ainsi, à travers la proximité qu´elles leur montrent, « chaque jeune-fille, chaque adolescente, sent la proximité même de Dieu et sa miséricorde ». Puisque, elles, se sentent mères dès leurs entrailles et agissent comme telles donnant amour à tous ceux que le Seigneur met en leurs mains.

De cette façon il les a exhortés à continuer à mettre  « leur confiance dans le Seigneur qui est le seul capable de donner vie, lumière, espérance et souffle en notre cheminement »  se référant au présent et à leur futur qui est dans les mains de Dieu puisqu´Il ne nous abandonne jamais. Elles, de même que tous ceux qui formons  le Peuple de Dieu de Segorbe-Castellón, a conclu l´Évêque, sont appelées en cette Année Jubilaire, à sortir en mission et à apporter la Bonne nouvelle du Christ-Jésus, à tous ceux avec qui elles sont en relation ». Tout ceci l´a placé Mgr. Casimiro au pied de l´Autel élevant une prière « pour que Notre Dame de la Résurrection et Mère de Dieu continue à vous protéger, guider et animer dans votre cheminement.

Dans l´Eucharistie on a lu une belle salutation de notre sœur Générale, Blanca Nidia Bedoya, s´unissant à notre fête. Nous transcrivons ce paragraphe, encourageant notre espérance : « Le rêve de notre Père Louis que nous aimons et de qui nous faisons mémoire, s´est réalisé et continue toujours vivant parce que l´amour miséricordieux et compatissant est devenu le distinctif de  l´engagement chrétien de ceux qui ont donné leur vie le long des années et de ceux qui aujourd´hui restent toujours debout, accrochés à la « pierre angulaire », le Christ Jésus, comme des fidèles gardiens et responsables de l´héritage reçu…Le monde continue sa marche et aujourd´hui plus que jamais nos enfants et jeunes ont besoin et attendent  que notre regard maternel les étreint ; les défis pressent et la finalité de l´œuvre se maintient.

A la fin de ´Eucharistie on a fait une offrande florale au frère Louis Amigó, dans la sculpture érigée dans la place de la Seo, avec la joie de tous les présents. .

A cette célébration se sont ajouté d´autres actes. Le vendredi précédant on avait célébré un acte culturel : une conférence et un concert. Le 25, jour de l´Incarnation, nous avions célébré la Fête patronal de la Province avec nos sœurs de Altura, et après, une journée de vivre – ensemble avec les enfants, les adolescents, les jeunes, le personnel qui y travaille et les sœurs qui sont passées par cette résidence au long des années.

Et de ces terres valenciennes, avec un cœur reconnaissant au seigneur, sous le manteau de Notre dame de la Résurrection, nous voulons partager avec toutes nos sœurs de la Congrégation, les laïcs amigoniens, les destinataires et tous ceux qui trouveront ces pages, notre joie , voulant et confiant que nous continuerons à donner vie après ces 125 années, comme le dit notre devise.       

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Collège de la Sainte Famille «100 ans de présence à Montería, Cordoba»

«Pas à pas Dieu fait l´histoire, aussi nous la racontons avec le tissu du bien réalisé dans la quotidienneté ». (Papa François)

Dieu mène en avant l´histoire et il chemine toujours avec nous. En 1923, par initiative des Monsieur Ignace Cabrales, Antoine Lacharme , Eusebio Pineda et d´autres qui ont demandé à la Congrégation de leur envoyer un groupe des religieuses, a débuté cette magne œuvre du collège de la Sainte Famille.

Célébrer 100 ans est motif pour la gratitude comme sceau distinctif des cœurs nobles.

Remercier nos sœurs qui, un jour, avec la force qui ne provient que de Dieu, ont initié cette œuvre, et auxquelles les obstacles et les conditions du moment n´ont empêché d´atteindre leurs rêves. Avec sacrifice, amour et persévérance elles ont accompagné les processus qui ont donné lieu à cette œuvre éducative,la formation intégrale des étudiants, mais surtout aux enseignements   dispensés dès leur cœur.

Nous rendons grâces  parce que  Dieu a été le compagnon fidèle sur le chemin. Combien d´efforts,  donation et  dévouement de nos sœurs … Ce temps est opportun pour honorer la mémoire reconnaissante de tant des sœurs  Tertiaires Capucines qui avec  bravoure et courage ont usé leurs vies dans la mission confiée d´éduquer beaucoup des générations. Ensemble avec elles, tant de maîtres, femmes et hommes convaincus et pleins de vocation de service, qui ont parié pour le semaille des semences de vie et d´espérance dans les cœurs d´innombrables familles de Córdoba et de la région.

Ce sont 100 ans qui comportent beaucoup d´évènements et dans l´actuelle page de l´histoire nous sommes invités à conserver frais le désir de faire croitre les motifs pour croire au futur. Comme équipe Colsafa nous accompagne le défi de  porter un toast à nos étudiants pour une formation intégrale, cimentée dans la colonne des valeurs, pour que comme diplômés ils soient des personnes de bien, des leaders positifs et propositifs, avec une note distinctive d´éthique dans les différents scenarios où Dieu leur permettra de s´exécuter et servir. Hommes et femmes responsables de la nouvelle société, défenseurs de la vie, de l´unité de la famille et de l´écologie.

Nous remercions Dieu pour le grand bouquet de nos chères anciennes-élèves, 94 promotions féminines pour la plupart, et trois mixtes. Elles ont fait l´écho de ce qu´elles avaient vécu dans leur collège manifesté dans le dévouement , responsabilité, efficience et gratitude montrées à travers un méritoire travail comme professionnelles dans des scénarios éducatifs, dans des collèges, universités, organisations , entreprises et dans les lieux que Dieu a planifié pour leurs vies, accomplissant leur mission dans des secteurs officiels ou privés où leur exécution a été amplement reconnue.

Elles portent, imprimé dans leur cœur le sceau Colsafiste, en semant vie, laissant les traces de leur qualité humaine et professionnelle à Montería, Córdoba, Colombie et beaucoup des pays où elles se trouvent aujourd´hui , sans oublier leurs racines, leur histoire et la terre qui les a vu naître.

En syntonie avec l´enseignement du Pape François est planifié notre défi : être promoteurs de vie, artisans d´humanité, experts en vivre-ensemble.

Gratitude pour 100 ans d´existence, qui nous permet de faire un parcours historique où apparaissent des noms, des visages, des événements et d´expériences qui, au retour du temps, nous les contemplons avec le cœur plein de joie.

Aux enseignants qui, avec dévouement ont donné le meilleur d´eux-mêmes, nos collaborateurs dans l´exercice de l´enseignement de tant d´années, à ceux d´aujourd´hui, qui doivent faire face à tant de défis qui nous pose le moment  actuel,  leur travail de chaque jour est fondamentale : merci parce que, avec le passage du temps, ils continuent à croire au pouvoir transformateur de l´éducation, rendant valable et féconde la pédagogie de notre Père Louis Amigó et Ferrer, « Pédagogie de l´amour »

Nous implorons le Seigneur de nous offrir toujours sa lumière et sa sagesse pour continuer cette mission délicate qui nous a été confiée, celle de former intégralement nos étudiants.  Et l´invitation est offerte avec espérance de continuer à tisser cette histoire.

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La vie consacrée marchant en espérance

Le deux février dernier, fête de la Présentation du Seigneur au temple, l´Église  a célébré la Journée Mondiale de la Vie Consacrée.

Une Eglise sans vie consacrée est une église appauvrie. Non pas parce que les personnes consacrées soient meilleures ou plus saintes, mais parce que la vie consacrée manifeste la richesse et l´abondance des charismes et de styles de vie qu´il y a dans le corps du Christ. Et ces personnes, avec leur façon particulière de vivre, pas seulement par son veux ou promesse de chasteté, mais par l´ensemble de sa vie, signalent le but auquel est appelé  tout chrétien, ce but où Dieu sera tout en toutes choses, c´est-à-dire, le déterminant de toute réalité, et, pour cela il ne sera plus nécessaire de prendre femme ni mari, parce que nous serons tous comblés par l´amour de Dieu et par l´amour sans limite et sans mensonges  des frères.

La devise de cette année est : « La vie consacrée, marchant en espérance ». C´est une bonne devise. Une des choses dont les gens, et aussi les consacrées, ont le plus besoin, est l´espérance. Sans espérance la vie devient triste, perd sa force, n´a pas d´âme. Aujourd´hui certains mesurent la vitalité de la vie consacrée à partir des numéros : Combien des novices il y a dans la congrégation ? Grave erreur, parce que les numéros ne signifient pas grande chose et ils donnent toujours un ou un autre résultat selon les autres numéros avec lesquels on les compare. Celui qui soutient l´espérance est Dieu. Selon le type de relation que nous aurons avec Lui  ainsi sera notre espérance. C´est pourquoi, ce qui est important dans la vie consacrée est la fidélité.  La mission aussi. Et, certainement, dans le cas de la vie religieuse, la communauté. Mais tout cela est soutenu par notre foi en Dieu.

En marche, donc.  Le chemin est permanent. Marchant dans la foi, la fraternité, la mission, le service aux frères. En marchant, signifie aussi, actualiser le charisme, le mettre en consonance avec les besoins actuelles de l´Eglise et de la société. Les œuvres passent, le charisme demeure. Le charisme est créatif, il cherche toujours des chemins nouveaux.

Un charisme qui ne s´actualise pas, meurt.  La répétition peut être la plus grande des infidélités. Marchant en espérance. Les marcheurs ont besoin d´espérance, d´avoir des garanties de ce que leur chemin est le bon parce qu´il conduit au but désiré. Espérance parce que nous savons que, malgré nos limites et notre petitesse, le Seigneur ne nous abandonne pas. La vie consacrée est semblable à une semence  qui semble très petite, mais les bons cultivateurs savent que, un jour elle deviendra un arbre feuillu. Si nous ne regardons que la semence, nous nous décourageons. Si nous imaginons l´arbre feuillu, nous marchons joyeux et nous continuons à avancer même si, parfois, le chemin est dur.   

MARCHANT  EN  ESPERANCE

Nous ne marchons pas  seuls.

Le Christ nous unit. Avec Lui. Entre nous.

Et avec ceux qui vivent, pleurent, aiment, aspirent,

Grandissent, lutent, et espèrent.

Chaque jour plus nus et sans assurance.

Chaque fois plus près de la croix et loin des piédestaux.

Chaque jour plus loin de modes et des inerties.

Chaque jour plus capables de rire de nos prétentions

 et de prendre au sérieux les siennes.

Les uns, encore  hésitants, faisant les premiers pas,

D´autres, exigés par le rythme des journées intenses

Et d´autres, déjà épuisés

Et, certains , déjà usés, entrevoyant le but- qui est une accolade-

Ensemble. Marchant en espérance.

Hommes et femmes de Dieu,

Consacrés à une mission, à une aspiration au projet de qui nous a invités

 à partager son chemin.

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Extrait de la contemplation de la beauté

Joseph Ratzinger

Chaque année, dans la liturgie des heures du temps de carême, je suis chaque fois touché par le paradoxe du lundi de la deuxième semaine du Psautier. Là on trouve, ensemble, deux antiennes, une pour le temps de Carême et une autre pour la Semaine sainte. Tou deux introduisent le psaume 44, mais elles le font avec des clés d´interprétation radicalement contraposées.  Le psaume décrit les noces du Roi, sa beauté, ses vertus, sa mission, et, juste après, il exalte la figure de l´épouse. Au temps de carême, le psaume est introduit par la même antienne du temps ordinaire. Le troisième verset prie : «  Tu es le plus beau des hommes ; en tes lèvres est versée la grâce ».

 C´est claire que l´Église  lit ce psaume comme une représentation poétique-prophétique de la relation  entre le Crist et l´ Église comme époux. Ella reconnait le Crist comme le plus beau des hommes ; la grâce versée en ses lèvres manifeste la beauté intérieure de sa  parole, la gloire de son annonce. Ainsi, pas seulement la beauté extérieure avec laquelle apparait le Rédempteur est digne d´être glorifiée, mais, en Lui, surtout, s´incarne la beauté de la Vérité, la beauté de Dieu même, qui nous attire vers Lui et, en même temps, ouvre en nous la blessure de l´Amour, la sainte passion (« eros ») qui nous fait cheminer, dans l´Église épouse et, avec elle, á l´encontre de l´Amour qui nous appelle.  Mais, le mercredi de la Semaine Sainte, l´Église change l´antienne et nous invite à lire le psaume à la lumière d´Isaïe :  « sans figure, sans beauté. Nous l´avons vu sans aspect attrayant, avec le visage défiguré par la douleur » (Is 53,2).Comment concilier ces deux affirmations ? « Le plus beau des hommes » est d´aspect tellement misérable, qu´on ne veut pas le regarder. Pilate le montre à la multitude en disant : « Celui-ci est l´homme », essayant de susciter la pitié pour l´Homme méprisé et maltraité à qui ne reste plus aucune beauté extérieure. Saint Augustin, qui dans sa jeuneuse écrivit un livre sur le beau et le convenable, et qui appréciait la beauté dans les paroles, dans la musique et dans les arts figuratives, perçu avec grande force cette paradoxe et se rendit compte que, en ce passage, la grande philosophie grecque de la beauté non  pas seulement se refondait, mais elle se mettait dramatiquement en discussion : Il faudrait discuter et expérimenter à nouveau ce que c´était la beauté et sa signification. Se référant au paradoxe de ces textes il parlait de deux trompettes qui sonnent contraposées, mais qui reçoivent le son du même souffle d´air, du même Esprit. Il savait que le paradoxe est une contraposition mais pas une contradiction. Les deux affirmations proviennent du même Esprit qui inspire toute l´écriture et qui, malgré cela, elle sonne avec des notes différentes et, justement ainsi, nous place face à la totalité de la vraie Beauté, de la Vérité même.

Du texte d´Isaïe  nait, avant tout, la question dont les Pères de l´Église se sont occupés : si le Crist était beau ou pas. Ici se cache la question la plus radicale : si la beauté est vraie ou si, au contraire, la laideur est ce qui nous conduit à la profonde vérité de la réalité. Celui qui croit en Dieu, dans le  Dieu qui justement dans les apparences altérées du Christ crucifié s´est manifesté comme amour « jusqu´au bout » (Jn 13,1), sait que la beauté est vérité  et que la vérité est beauté , mais dans le Christ souffrant il comprend aussi que la beauté de la vérité inclut  l´offense, la douleur et même l´obscur mystère  de la mort, et que l´on ne peut rencontrer la beauté qu´en acceptant la douleur et non pas l´ignorant.

La profondeur de la blessure  révèle déjà quelle est la pique, et l´intensité du désir laisse entrevoir qui a lancé la fléchette »

La beauté blesse, mais justement de cette façon elle rappelle à l´homme sa destinée ultime. La beauté est connaissance, certainement ; une forme supérieure de connaissance, puisque elle touche l´homme avec toute la profondeur de la vérité.  En ce sens Kabasilas continue à être totalement grec   , puisqu´il met la connaissance  en premier lieu. « Origine de l´amour est la connaissance – affirme-t-il- ; la connaissance génère l´amour ».

La vraie connaissance se produit lorsqu´on est atteint par la pique de la Beauté qui blesse l´homme, nous voyant touchés par la réalité, « par la présence personnelle du Christ lui-même », comme il l´affirme. En étant atteints et captivés par la beauté du Christ il se produit une connaissance plus réelle et profonde que la simple déduction rationnelle. Certainement nous ne devons pas mépriser la signification de la réflexion théologique, de la pensée théologique exacte et rigoureuse, qui continue à être absolument nécessaire. C´est pourquoi, mépriser ou rejeter l´impact que la Beauté  provoque dans le cœur suscitant une correspondance comme une vraie forme  de connaissance appauvrit et rend plus aride autant la foi que la théologie.  Nous devons revenir à retrouver cette forme de connaissance. Il s´agit d´une exigence urgente pour notre temps.

Quand nous nous laissons émouvoir par l´icône de la Trinité de Rublëv dans l´art des icônes, de même que dans les œuvres des grands peintres occidentaux  du roman et du gothique, cela devient visible en partant de l´intériorité et l´on peut participer en elle. Pavel Evdokimov a décrit de façon significative le parcours intérieur qui suppose l´icône. L´icône n´est pas simplement la reproduction de ce que les sens perçoivent ; plutôt, il suppose ce qu´il définit comme « un jeûne du regard ». La perception intérieure  doit se libérer de la simple perception des sens pour,  moyennant la prière et l´ascèse, acquérir une nouvelle et plus profonde capacité de voir ; elle doit parcourir le pas de ce qui est simplement extérieur à la réalité en sa profondeur, de façon que l´artiste voie ce que les sens ne voient pas par eux-mêmes et, malgré cela elle apparait dans le champ du sensible : la splendeur et la gloire de Dieu , « La gloire de Dieu qui est dans le visage du Christ »(2Co 4,6). Admirer les icônes, et en général les grands tableaux de l´art chrétien, nous conduit par une voie intérieure, une voie de dépassement de soi-même et, en cette purification du regard, qui est purification du cœur, nous révèle la Beauté, ou du moins un rayon de sa splendeur. Justement de cette façon on nous met en relation avec la force de la vérité.

J´ai affirmé souvent que je suis convaincu de ce que la vraie apologie de la foi  chrétienne, la démonstration la plus convainquent de sa vérité contre n´importe quelle négation, se trouve, d´un côté, en ses saints et, de l´autre ,dans la beauté que la foi génère. Pour que, actuellement, la foi puisse grandir, autant chez nous que chez les hommes que nous rencontrons, nous devons nous diriger vers les saints et ver le Beau.

Mais, maintenant il faut répondre à une objection  qui revêt aujourd´hui plus d´importance : le message de la beauté se met radicalement en doute au travers du pouvoir du mensonge, la séduction, la violence et le mal. Peut-elle la beauté être authentique ou, en définitive elle n´est plus qu´une vaine illusion ? La réalité n´est- elle pas, par hasard,  maléfique  au fond?

La peur à ce que la pique de la beauté ne puisse pas nous conduire à la vérité, mais que le mensonge, la laideur, et   le vulgaire soient la vraie « réalité », a angoissé les hommes de tous les temps. Actuellement cela s´est reflété dans l´affirmation de ce  que, après Auschwitz, il serait impossible de revenir à parler d´un Dieu bon. Nombreux se demandent : Où était Dieu pendant que les fours crématoires fonctionnaient ? Cette objection pour laquelle il existait des raisons suffisantes avant Auschwitz dans toutes les atrocités de l´histoire, indique qu´un concept purement harmonieux de beauté n´est pas suffisant. Il ne soutient pas la confrontation avec la gravité de la mise en  doute de Dieu, de la vérité et de la beauté.  

De cette façon nous revenons aux « deux trompettes » de la Bible d´où nous étions partis, au paradoxe pour lequel on peut dire du Christ : « Tu es le plus beau des hommes » et « sans figure, sans beauté (…) son visage est défiguré par la douleur ». Dans la passion du Christ l’esthétique grecque, si digne d´admiration par son pressentiment du contact avec le divin qui, malgré cela reste ineffable pour elle, n´est pas abolie mais dépassée.  L´expérience du beau reçoit une nouvelle profondeur, un nouveau réalisme. Celui qui est la beauté même s´est laissé défigurer le visage, cracher dessus et couronner d´épines. Le drap saint  de Turin nous permet d´imaginer tout ceci de façon émouvante. Justement en ce Visage défiguré apparait l´authentique et suprême beauté : la beauté de l´amour qui va «  jusqu´à l´extrême ». et que , pour cela, se révèle plus forte que le mensonge et la violence.

Celui qui a perçu cette beauté sait que la vérité a le dernier mot sur le monde et non pas le mensonge. N´est pas  « vérité » le mensonge mais la Vérité.  Nous devons le dire ainsi : Un nouveau truc du mensonge est de se présenter comme vérité et nous dire : au-delà de moi il n´y a rien, cessez de chercher la vérité, ou, encore pire, de l´aimer, parce que si vous agissez ainsi vous marchez par le chemin érroné.  L´icône du Christ crucifié nous libère de la tromperie aujourd´hui si étendue. Mais il met comme condition  que nous nous laissions bléser avec Lui et que nous croyions en l´Amour qui peut courir le risque de laisser la beauté extérieure  pour annoncer de cette façon la vérité de la Beauté.

Le mensonge emploie aussi un autre truc : La beauté fallacieuse, fausse, qui aveugle et ne fait pas sortir l´homme de soi-même et l´ouvrir à l´extase de s´élever aux hauteurs, mais que l´emprisonne totalement et l´enferme en soi-même. C´est une beauté qui ne réveille pas la nostalgie  pour l´indicible, la disponibilité pour l´offrande, l´abandon de soi-même, mais qui provoque l´envie, la volonté de pouvoir, de possession et de plaisir sans plus.

Il est bien connue la fameuse question de Dostoïevski : «  La Beauté nous sauvera ? Mais dans la plus part des cas on oublie que Dostoïevski  se réfère ici à la beauté rédemptrice du Christ. Nous devons apprendre à le voir. Si nous  le connaissons seulement de parole sans être transpercés par la pique de sa beauté paradoxale ,nous ne le connaissons pas en vérité mais seulement d´ouï. Mais si la pique de sa beauté nous a transpercés alors nous aurons trouvé la beauté de la Vérité, de la Vérité  rédemptrice. Rien peut nous approcher plus de la beauté qui est le Christ lui-même, que le monde de la beauté que la foi a créé et la lumière qui resplendit dans le visage des saints, par laquelle devient visible sa propre lumière.    

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Assemblée de la Delegation Generale Notre Dame D´Afrique

L´assemblée est un temps privilégié  pour notre Congrégation qui, cette année-ci, s´ouvre à la célébration des nouveaux «  Pentecôtes »  en trois de ses Démarcations. C`est vie congrégationnelle  qui se renouvelle et, l´amour senti d´appartenance se déplie en attitudes de  communion fraternelle nourrie par la prière et les détails. En ce cas, l´assemblée de la Délégation Générale Notre Dame d´Afrique, événement congrégationel qui a réuni les sœurs de la Délégation au Bénin,  du trente janvier au 3 février. En elle ont participé 22 sœurs en représentation des quatre pays africains où nous sommes présentes : R.D.Congo, Tanzanie, Bénin et Guinée Equatoriale.

Elle a été imprégnée  de joie, dynamisme, engagement et espérance ; La prière et l´esprit fraternel ont nourri la rencontre des cultures, rapprochant les différentes nations représentées.

Nous remercions le Seigneur la disponibilité et l´ouverture de la nouvelle équipe de Gouvernement de la Délégation Notre dame d´Afrique, formée par les sœurs : Pélagie Lima, Déléguée Générale, ; Wivine muleya, Mbétine kapwaga  et Berthine Mucail , conseilléres.   

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Noviciat international en langue espagnole

Le 11 février sont entrées au noviciat à Guatemala, six jeunes venant des différentes nations et Démarcations.

Cette étape de formation compte avec l´accompagnement d´une équipe de formation intégré par  les sœurs Nancy Monterroso, Maitresse des novices, Liliam Ramirez et Marta Ulinska .

Maintenons ferme l´espérance, les semences continuent à germer, engageons-nous avec l´appui effectif de la prière et la communion des sœurs qui se traduit en gestes de proximité  et en attitudes renouvelées de vie. Pour les formatrices et les sœurs en formation initiale, ces apports sont de grande valeur. Le Seigneur qui a initié en nos sœurs novices : Anna, Jholainys, Flory, Anne Christine, Susanne, Lucie,  les conduise à un heureux terme. 

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Junicon 2023

Le 6 février dernier, a débuté la période de préparation à la profession perpétuelle, étape qui sera orientée par les sœurs Fanny Londoño Sosa et Marygladys Sánchez González et qui compte avec la participation de huit sœurs juniores de différentes nationalités.

Nous nous réjouissons avec nos sœurs :

María Veneranda González Palmar, Colombie

Karla Cristine Cano Cárdenas, Colombie

Vannessa Vasco Monsalve, Colombie

Cloria Enith Denis Saavedra, Panama

Nguyen Thi Hong Nhung (Anna), Vietnam

Amélie Segbegnon HOUNDOGANDJI, Benin

Assriwa Assella Nicolette CATARIA, Benin

Nous les accompagnons avec notre prière en cette nouvelle et décisive étape de leur vie.

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Le Pape François promulgue motu proprio sur le control financier de ces institutions

Le Pape François a promulgué une lettre apostolique  en forme de « Motu Proprio » sur les « personnes juridiques instrumentales de la curie romaine »  où il réaffirme l´importance du control et de la vigilance des transactions financières.

Le bureau de presse du saint siège a diffusé le 6 décembre ce nouveau « Motu proprio » signé par le pape François ensemble avec la loi « sur les personnes juridiques en l´état de la cité du Vatican » qui entrera en vigueur le 8 décembre.

La nouvelle loi est composée par 22 articles et est signée par le président du gouvernement  de l´état de la cité du Vatican, le cardinal Fernando Vérgez Alzaga, et par la secrétaire générale du même dicastère, Sœur Raffaella Petrini .

La lettre apostolique en forme de « motu proprio » du Pape commence avec la citation de l´évangile de saint Luc ( 16,10a ) « celui qui est fidèle dans les moindres choses, l´est aussi dans les grandes».

 Ce texte du Motu Proprio est composé par 8 articles. Dans l´introduction, le pape signale qu´après la promulgation de la Constitution Apostolique « praedicate evangelium » il est aussi «  nécessaire de régler les divers fonds, fondations et entités qui, le long des années, ont surgi au sein des Institutions curiales  et qui dépendent directement d´elles ».

C´est pourquoi, le pape a établi que ce « règlement s´applique aux personnes juridiques instrumentales »qui se réfèrent au Saint Siège, inscrites dans l´article 1 du Statut du Conseil d´Économie et situées dans l´état  de la Cité du Vatican, « avec exclusion des Institutions curiales et des bureaux de la Curie Romaine, des Institutions liées au Saint Siège et du Gouvernement de l´état de la Cité du Vatican ».

Parmi les aspects techniques qui aborde le document, ressortit l´importance de la supervision et de la « vigilance et le control en matière économique-financière »qui réalise le Secrétariat pour l´Économie.

Source : Vatican news