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Expérience de vie et service dans la pastorale juvénile vocationnelle

Avec la joie caractéristique de ce temps pascal, nous allons célébrer le 25 avril prochain la LVIII Journée Mondiale de Prière pour les Vocations. Cette initiative de l´Église  se prolonge en nos fraternités pendant toute l´année mais ce jour, la communion  ecclésiale nous  rapproche, nous rappelant  par cette invitation et message du  Pape François que nous avons nous toutes  la responsabilité  d´annoncer, soigner, appeler et collaborer dans la tâche de la Pastorale Juvénile Vocationnelle.

Mon nom est Sandra Milena Velásquez ; avec grand affection je me permets de partager mon expérience comme accompagnatrice et promotrice  vocationnelle pendant  8 ans. Je célèbre  ce jour avec la certitude que tout chrétien est déjà une lettre de Dieu  pour le monde ; je le vis consciente de ce que toutes les facultés et habiletés doivent être offertes au Christ de telle façon que l´on puisse s´exclamer « Ce n´est plus moi qui vis, c´est le Christ qui vit en moi !» (Gal 2,20), raison pour laquelle je suis profondément reconnaissante pour tout ce que ce service a apporté à mon option comme Religieuse Tertiaire Capucine.

La pastorale juvénile vocationnelle a été une école de vie, elle m´a offert la possibilité de grandir en humanité et d´approfondir la raison de mon appel. Si quelqu´un me demande quelle a été la motivation pour prêter ce service, je ne dirais pas seulement que « l´obéissance m´a envoyé par le moyen de mes supérieures majeures pour le réaliser » mais j´ajouterais en plus que « c´est le désir profond de faire que  beaucoup des jeunes puissent être aussi  heureux que je l´ai été, qui m´a  poussé ».

Quand, en fraternité nous demandons au Seigneur d´envoyer beaucoup et bonnes vocations à la Congrégation, je reste toujours en pensant intérieurement : la quantité n´importe pas. Je suis sure que chaque personne qui arrive chez-nous, que ce soit pour y rester ou simplement pour découvrir sa place dans le monde face à Dieu, est déjà la tâche et le don partagé.

Si on me demande  en quoi suis-je reconnaissante aux jeunes que j´ai accompagné, je répondrais sans aucun doute : « leur confiance est le plus grand cadeau qu´ils m´ont fait en ce service et, en même temps, la plus grande responsabilité que j´ai dû protéger avec loyauté et respect ». Je valorise la générosité et la foi profonde qu´ils mettent entre mes mains et c´est ceci ce que j´ai le plus aimé en ce service ; le bon  qui vient avec chaque personne, la nouveauté et la distinction qu´elle apporte avec son expérience de foi si authentique et singulière.

En ces premières étapes de formation, je joui profondément en écoutant les jeunes parler de leur expérience de Dieu, de son amour de jeunesse, de cet amour premier auquel nombreuses parmi nous, nous sommes appelées à retourner. Chez les jeunes, au début de leur chemin de discernement, il y a tant d´authenticité à ce niveau  que, souvent, je regrette  que, avec le temps, il parvient à rendre l´expérience tellement uniforme et commune.

Celui-ci est un service qui ne se fait pas seulement avec dynamisme, créativité ou dextérité en technologies ; même pas étant à l´avant-garde des jeunes d´aujourd´hui. Il faut un peu de tout cela, certainement, mais plus encore il faut  discernement, compréhension et amour inconditionnel dans l´art d´accueillir chaque jeune sans préjugés ni étiquètes qui bloquent la possibilité d´un lien salutaire, affectif et effectif qui lui permettra d´avancer sur son chemin de discernement avec liberté et conscience.

Un jour, évoquant mon propre chemin de discernement vocationnel, je me suis souvenue d´un conseil de mon papa ; d´abord je dois dire que, pendant un temps il s´était opposé à mon option vocationnelle -puisque fille unique- mais lorsqu´il a connu notre style de vie il l´a beaucoup valorisé. Eh bien, en cette occasion-là il me dit : « Sandra, je crois que tu devrais faire des vidéo vocationnels où les filles voient réellement comment est votre vie et qu´elles les montrent à leurs parents, pour qu´ils ne soient pas comme moi qui t´ai fait tellement souffrir lorsque tu m´avais dit que tu voulais être religieuse, parce que j´avais une idée très différente de ce style de vie ».

Ce jour-là, j´ai compris que la vie religieuse a été très cachée et qu´elle doit ouvrir ses portes. Pourtant, ensemble avec  les sœurs de l´ équipe de PJV de ma Province, nous avons conçu un programme hebdomadaire appelé : « Les Tertiaires Capucines t´ouvrons les portes de nos fraternités ». Un espace simple qui a convoqué samedi soir à beaucoup de nos fraternités, jeunes et autres destinataires de notre mission évangélisatrice, qui, en plus, profitant de ces moyens ont exprimé leur proximité et affection à la Congrégation.

En tant que sœurs Tertiaires Capucines nous avons pu répondre aux inquiétudes des jeunes, nous faire connaitre avec simplicité et « sans filtres », récupérer les histoires de nos œuvres et nos propres histoires vocationnelles. Et surtout, leur dédier du temps, comme le Pape François nous anime à le faire en son Exhortation apostolique Christus Vivit (cf. nº 199). Pourtant chaque fois que nous ouvrons la porte d´une nouvelle fraternité, nous revivons la joie de nous savoir sœurs de tous, de portes ouvertes,  disposées à accueillir ceux qui  sont en passage ou ceux qui viennent pour y rester ; parce que nous savons que chaque jeune qui arrive à nous, reste avec quelque chose de notre Charisme et il le répand. Ainsi, notre cœur amigonien se remplit de noms, de présences et de souvenirs.

Finalement je veux remercier cet espace tellement à nous, pour partager mon expérience personnelle et remercier aussi l´affection avec laquelle on m´a appuyé dans la mission à moi confiée. Le Seigneur continue à appeler, Il continue à cultiver plus de cœurs jeunes et avec eux arrive une extraordinaire nouveauté comme promesse pour notre Congrégation ; donnons  donc avec espérance et confiance le signal de la relève pour qu´elles continuent la course sur les chemins déjà piétinés par nous. C´est sûr que,  dans ces chemins, il y a des traces ineffaçables de tant de sœurs qui sont passées en faisant le bien ; personnellement je dirais que, rencontrer dans le chemin les traces des parcours, donne une grande confiance et exige aussi une grande responsabilité.

Sentons-nous bénies avec toutes les jeunes qui arrivent à notre Congrégation, attirées par le Seigneur, pour son projet et pour notre façon particulière de le vivre dans l´Eglise.       

SŒUR SANDRA MILENA VELÁSQUEZ BEDOYA, TC

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« Appel à être une presence misericordieuse dans l’experience de l’accompagnement et la prise en charge des malades du coronavirus »

« Si tu te réveilles le matin et tu vois que tu es toujours en vie, c’est que tu as une mission divine à accomplir »

Cette pensée que le Seigneur a mise sous mes yeux à un moment difficile et dur de ma vie m’accompagne chaque matin comme un appel à renouveler mon « oui » et à m’abandonner avec confiance à cette mission qu’il me confie, certaine que là où il m’envoie, Il me précède. Cela explique sans doute que face à la réalité de la pandémie qui nous a surpris à tous avec une telle force et dureté, je n’ai jamais senti la peur mais au contraire, la joie et la gratitude envers le Seigneur du privilège de pouvoir être en première ligne, tout en sachant que cela ne serait pas facile.

Tout au long de mes plus de 35 ans de carrière au service des malades j’ai vécu des moments difficiles mais aussi, et sans doute bien plus nombreux, des moments pleins d’espoir et de vie. Cependant, l’expérience de la pandémie nous a forcés à tous, non seulement à reconsidérer la vie autrement, mais aussi à repenser notre façon de travailler, affronter et partager tout ce pour quoi  nous luttons chaque jour dans le but d’améliorer la santé et la qualité de vie de nos malades.

Au début tout était confus et très déconcertant. De nouvelles mesures, instructions, protocoles nous étaient communiqués sans cesse. L’ordinaire et que nous connaissions bien, s’est transformé rapidement en quelque chose d’inconnu, confus, incontrôlable, invisible, et pire encore avec « une couleur et un goût de mort », mais bien réel. Les lits se remplissaient de malades angoissés, effrayés, avec l’impression d’être arrachés à leur famille et un terrible sentiment de solitude. Ces premiers instants où l’on a l’impression de perdre pied fut pour moi l’expérience de la force et la grâce de l’abandon et la confiance en Dieu ; l’expérience que toute notre énergie se multiplie et devient féconde lorsqu’on permet à Dieu d’agir à travers nous. C’est alors que le miracle peut s’accomplir.

Notre unité de chirurgie dans laquelle les malades entrent pour soigner un problème concret et repartent guéris, se transforma rapidement en unité  « Covid » où plus rien n’était programmable ni prévisible et où nous n’avions plus de réponses claires à donner aux patients. Cette impuissance nous amena, même à ceux qui se sentaient les plus éloignés de Dieu à des attitudes d’humilité, dialogue, recherche commune et reconnaissance que sans une intervention divine nous ne pourrions pas affronter cette situation.

Si la prise en charge intégrale des malades a toujours été pour moi une priorité, cette expérience m’a permis de réaliser avec plus de force et de clarté que l’appel à « sauver des vies » que nous avons si souvent entendu, ne consiste pas seulement à sauver le corps mais que l’on peut « sauver la vie » en accompagnant avec l’attention, la miséricorde et la tendresse de Dieu, le chemin vers la mort comme le passage à une vie nouvelle en plénitude.

Il est souvent difficile de dire à un malade par des mots ou tout simplement par le silence que sa vie est en train de s’éteindre et qu’humainement il sera sans doute difficile de pouvoir arrêter ce processus. Pourtant il m’a été donné de vivre, combien la vérité peut être porteuse de paix et d’acceptation. Je repense à un malade qui m’a dit : « Merci parce que vous êtes la première à m’écouter sans peur et sans nier la vérité par de faux espoirs, car moi je sens bien que ma vie se termine » ou une autre malade qui me disait : « Excusez-moi de trop vous parler mais quand on se sent en confiance il est plus facile de s’exprimer et en parlant la peur semble s’atténuer ».

Si la souffrance est une expérience très dure, elle l’est d’autant plus lorsqu’elle est vécue dans la solitude et loin de ceux que l’on voudrait, plus que jamais, avoir à ses côtés. Je n’oublie pas l’expression du visage rempli d’émotion et de gratitude d’une malade quand je lui remis le sac rempli de choses que sa fille avait apporté et malgré qu’elle n’avait pas pu la voir, avec une joie immense elle s’exclama : « Ma fille est venue jusqu’ici ! ». Elle prenait le sac comme si elle tenait sa propre fille dans ses bras. Ou encore ce malade qui accueillait avec bonheur et une grande fierté les croissants que son fils venait déposer à la réception de l’hôpital tous les matins avant de partir au travail pour le petit déjeuner de son père.

Accompagner dans la solitude a été pour moi un grand défi mais à tout moment je me suis sentie soutenue par la main de Dieu. Tout au début, en rentrant dans une des chambres, j’entendis la malade me dire : « Avec tout l’habillement de protection que vous portez sur vous, je ne reconnais pas  celui ou celle qui rentre ou qui me soigne ».

J’ai perçu alors l’importance de la présence auprès du malade pour qui nous sommes devenus le seul contact humain ; l’importance de s’arrêter et à travers un silence, une parole, un geste, un regard, une façon de toucher, d’écouter, d’accueillir, lui offrir un peu de chaleur humaine pour créer une relation capable de combler ne serait-ce qu’un peu le vide et le manque que le cœur réclame. « Il n’y a pas de tendresse possible avec des rythmes accélérés car la tendresse a besoin du silence et de l’écoute pour éclore ». Le Seigneur m’a accordé la grâce de pouvoir « être présente » auprès des malades et au delà du travail, du va-et-vient et du manque de temps, j’ai eu la chance d’écouter des phrases comme celles-ci : « Ce sera vous qui reviendrez demain… ? » ; « Je vous reconnais à vos yeux toujours souriants », «  Vous êtes un ange pour moi » ou bien « J’ai réfléchi à ce que nous avons partagé hier… »

La prise en charge des malades du coronavirus a supposé aussi une nouvelle approche et accompagnement des familles particulièrement dans les moments forts de la séparation et du deuil.  Nous étions leur seul moyen de contact et il ne nous était pas toujours facile de contrôler nos émotions. Mais encore une fois je me suis sentie privilégiée de pouvoir être ce lien d’affection et de force malgré la douleur. Je garde dans mon cœur les paroles que me confiait une fille pour que je les transmette à sa mère qui se trouvait depuis quelques jours déjà entre la vie et la mort : « Dites à ma mère qu’elle peut s’en aller, que quand elle sera au ciel elle pourra continuer à veiller sur chacun de nous et sur toute la famille ». Quelques heures après, le Seigneur l’accueillait près de Lui. C’est ainsi que le Seigneur agit, de manière silencieuse, cachée, mystérieuse.

Une autre situation à laquelle je n’aurais jamais cru devoir être confrontée fut, faute de places aux soins intensifs, celle de devoir faire le choix entre deux patients pour le transféré et lui donner  une chance de survie. Après un dialogue en équipe pour évaluer la situation, nous avons décidé de patienter encore un jour  avant de prendre la décision. Je priais le Seigneur de toutes mes forces pour qu’Il nous évite si possible de devoir prendre une telle décision. Et le miracle s’est produit car en reprenant mon service le lendemain j’apprenais que l’un des deux malades avait présenté une nette amélioration et le deuxième se maintenait stable.

Avec une immense gratitude je peux dire que jour après jour et plus particulièrement dans les moments les plus difficiles où la fatigue, les émotions, l’incertitude, la douleur, alourdissent le cœur, j’ai eu la chance de pouvoir compter sur la présence, l’écoute, la compréhension et le soutien inconditionnel de mes sœurs de communauté.

Combien de fois dans des situations de détresse, de souffrance, d’impuissance nous avons écouté cette question : « Mais où est Dieu dans tout cela ? ». Peut-être même elle a effleuré aussi notre pensée. La réponse n’est pas dans les mots mais dans l’expérience de la foi en un Dieu qui nous aime, souffre avec nous et se manifeste en nous accompagnant avec sa grande miséricorde et tendresse. Un Dieu qui a besoin et veut compter sur nous en nous confiant chaque jour « une mission divine à accomplir ».

En toute chose « Loué sois-tu mon Seigneur ! »

M.R.A.R.

 (Celle qui a écrit cet article c’est une sœur infirmière tertiaire capucine qui préfère garder son anonymat)

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Expériences alternatives de durabilité économique aux Philippines

La pandémie provoquée  par le Covid- 19 accomplit déjà une année de présence dans le monde et semble être encore loin de sa fin, même si, autant sa force que la surprise qu´elle nous produisait sont en train de diminuer. Déjà avant la pandémie, notre Congrégation insérée dans la réalité du monde et dans les pas d´avant garde avec l´Eglise, s´était posé le thème d´une économie évangélique, fraternelle, durable et solidaire.

Dans la Viceprovince générale « Sainte Claire », la pandémie a été sans doute une grande opportunité pour «  vivre  la prophétie de l´économie solidaire dès l´austérité, la minorité et l´usage adéquat des biens, le  partageant avec les pauvres et les exigences de la justice sociale vécue évangéliquement » (cf. XXII Chapitre général, Option 4).

Cette année´on a fait un processus d´adaptation, d´apprentissage et de prise de conscience où se sont mis en relief la créativité, la solidarité et la fraternité, des éléments essentiels pour parvenir à une économie évangélique et durable. La créativité a surgi devant le besoin que nous avons de réinventer la vie  devant la fermeture de la plupart des sources d´entrées que la Viceprovince avait, et ceci, à son tour, nous a reporté :

  • Solidarité avec les pauvres, empathie, sentir dans la propre peau l´incertitude de ne pas avoir du travail et ce que cela entraine.
  • Redécouverte de nos capacités et habiletés, abondance d´ingéniosité, la coopération et la résilience.
  • Une nouvelle façon de percevoir notre vie religieuse partant d´une manière différente de partage mutuel avec les pauvres.
  • Raffermissement de nos liens fraternels, reconnaissance.
  • Questionnement constant pour parier pas seulement pour la durabilité mais aussi pour le thème écologique, pour l´impacte positif qu´il puisse avoir du moins dans notre petit entourage.
  • Nous avons découvert le besoin de repenser le comment aider à soutenir les petites économies et à faire option pour le « no branded »
  • Notre entourage apostolique s´est élargi de façon in imaginée, partant de notre besoin.

Parmi les projets entrepris nous citons :

  1. « Pick n´eat ». Vente de nourriture traditionnelle et pâtisserie :
  2. Total Cleaning: fabrication artisanale des produits de toilette et d´hygiène qui inclut un bio-liquide obtenu en profitant de l´écorce des fruits et autres déchets naturels qui réduisent l´impact chimique.
  3. Augmentation des jardins potagers dans les différentes communautés pour la propre consommation.
  4. Création d´une petite Ferme, en profitant un terrain de notre propriété, élevage de poissons, poulets, cochons.
  5. Fabrication des bougies
  6. Des cours tutoriels d´anglais online

Les photos et vidéos que nous apportons sont une preuve graphique de ce que nous avons pu réaliser.

 SŒUR ANGELA MARÍA MARTÍNEZ SIERRA, TC

 

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Femme, cadeau de Dieu à l´humanité

Saint Jean Paul II considéra central en ses écrits, le rôle de la Parole de Dieu comme fondement anthropologique de la dignité de la personne femme. Pour avoir une vision claire et cohérente de ce que le Pape a dit en son temps sur la  femme, il faut aller à ses écrits : Mulieris Dignitatem, Redemptoris Mater et la Lettre aux Femmes, entre autres.

Cet intérêt pour la femme est lié à la prédication sur Marie, la femme parfaite, la femme Mère, la femme vierge, la femme de tous les temps. Pour lui, la femme fait partie de la structure vivante du Christianisme ; il affirme que la féminité appartient au patrimoine constitutif de l´humanité et de la même Église.

Il fait ressortir que l´ensemble des dons féminins : compréhension, compassion, intuition, capacité de souffrance… sont des manifestations de l´Esprit. Il ne s´agit pas d´une série de dons extraordinaires incarnés dans des femmes extraordinaires, mais des dons vécus par des femmes simples qui les incarnent dans le vécu du quotidien.

La femme paysanne, la femme d´affaires, la femme politicienne, la femme mère, la femme enseignante, la femme consacrée…, a conquis dans le monde une influence, un poids, un pouvoir jamais atteints avant. C´est pourquoi, en ce moment où l´humanité souffre une transformation si profonde, les femmes remplies de l´esprit de l´Évangile apportent leur inestimable contribution.

La décadence des valeurs, le primitivisme, la violence généralisée, ont obscurci l´horizon et, c´est justement la femme,  qui  est appelée à allumer des lumières d´espérance, à être le cœur du foyer, que ce soit le noyau familial, conventuel ou social.

Au long des siècles nous trouvons des femmes de foi, d´espérance, d´amour profond pour leur peuple, Ruth, Rebecca, Esther, Marie la Madeleine, privilégiée en recevant la première étreinte  de la résurrection, et la liste est longue, parce que, la femme d´aujourd´hui , celle qui ose lever  la voix contre la violence, la femme qui porte avec amour le poids du foyer, la femme qui pleure devant le cadavre de son fils vilement assassiné par une violence qui a le péché de l´argent facile comme raison de fond, du pouvoir abusif de certains êtres qui ont cessé d´être humains pour devenir des fauves, plus fauves que le loup féroce qu´un jour apprivoisa le doux et humble François d´Assise avec prière et humilité.

« La femme se trouve au cœur même de l´événement salvifique. L´autorévélation de Dieu dans l´inexcrutable unité de la Trinité, est contenue dans l´annonciation de Nazareth ». Tu vas concevoir en ton sein et tu vas enfanter un fils à qui tu donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut ». « Comment cela se fera t-il puisque je ne connais pas d´homme ? » « L´Esprit Saint  viendra sur toi et le pouvoir de Très Haut te couvrira de son ombre ; c´est pourquoi celui qui va naître de toi sera saint et sera appelé Fils de Dieu (…) rien est impossible pour Dieu » (cf. MD 3).

La reconnaissance la plus grande est celle que le Christ a faite sur la croix. Femme, voilà ton fils ! (Jn 19,26). Quelle grandeur, quel message à la femme, à cet être capable de se donner sans rien attendre en retour. Marie, tu es le prototype de femme mère, vierge, consacrée, humble, fidèle, de foi profonde.

Aujourd´hui, le 8 mars, c´est le jour de la reconnaissance envers cet être qui, paradoxalement, semble si fragile tout en étant le roc où tous s´appuient, capable de supporter les cruels coups d´une humanité sans pitié qui l´exploite, l´a rend esclave, le fait violence dans la sacralité de sa dignité.   

Cette femme d´orient et d´occident, du nord et du sud ; cette femme de n´importe quelle couleur de peau qui porte toujours une âme blanche, des intentions pures et le cœur en ses mains pour l´offrir dans la tendresse de ses paroles et la compréhension d´un regard élevé au ciel en la  prière du « que ta volonté se fasse » à l´exemple de Marie, la toujours femme vierge mère.

Félicitations à toutes les femmes  du monde, qui portent la paix en son âme et la prière en son cœur !   

 SŒUR MARTHA GALVIS MARTÍNEZ, TC       

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Carême de charité

Le samedi de la IV semaine du temps ordinaire, nous avions terminé de lire et proclamer  la Lettre aux Hébreux, si souvent lue, réfléchie, méditée …! Mais comme « la Parole de Dieu est toujours vivante et efficace… » (Hb  4,12), ce jour-là  m´a surpris « avec beaucoup plus de force » cette recommandation de l´auteur  de la Lettre : «  N´oubliez pas de faire le bien et de vous aider mutuellement ; ce sont ceux-là  les sacrifices qui plaisent  à Dieu » (Hb 13,16).

Tout de suite je me suis rappelé d´une autre  recommandation de l´Ancien Testament : « C´est la miséricorde que je veux, non pas les sacrifices, la connaissance de Dieu plus que les holocaustes » (Os 6,6).

Retournant mes pensées et étant proche le Carême  je me suis dit : » N´est pas celui-ci le meilleur programme pour la préparation à  Pâques ? Et, convaincue de ceci, je l´ai partagé avec les sœurs.

Mais le « bref et fondamental programme de Carême » ne reste pas là. Avec des propositions et des invitations de partout pour nous connecter online : recollections, causeries, colloques …, est arrivé le Message du Pape François qui, cette année 2021, et avec la pandémie encore comme toile de fond, c´est centré dans les vertus théologales. Avec son langage clair et engageant, stimulant et plein d´espérance, il décrit ce qu´aujourd´hui comme hier, est primordial dans notre vie chrétienne. De sa lecture j´ai souligné… pratiquement  tout ! Mais, surtout, ceci :

Comme préambule, il nous rappelle que « …l´itinéraire du Carême, de même que tout le chemin chrétien, est déjà sous la lumière de la Résurrection, qui anime les sentiments, les attitudes et les décisions  de qui désire suivre le Christ », et, continue le Pape, « Le jeun, la prière et l´aumône, tels que Jésus les présente dans son enseignement (cf. Mt 6,1-18), sont les conditions et l´expression de notre conversion. La vie de pauvreté et la privation (le jeun), le regard et les gestes d´amour envers l´homme blessé (l´aumône) et le dialogue filial avec le Père (la prière) nous permettent d´incarner une foi sincère, une espérance vivante et une charité agissante ».

La vertu théologale de « la FOI nous appelle à accueillir la Vérité et à être témoins, devant Dieu et devant nos frères et sœurs ». Une Vérité qui « est le Christ même qui, assumant pleinement notre humanité, s´est fait Chemin…qui conduit à la plénitude de la Vie ». C´est pourquoi le jeun vécu comme expérience de privation, pour ceux qui le vivent avec simplicité de cœur, mène à découvrir à nouveau le don de Dieu et à comprendre notre réalité de créatures qui, à son image  et ressemblance, trouvent en lui son accomplissement »,  « …celui qui jeune se fait pauvre avec les pauvres ».

« L´ESPÉRANCE est comme eau vivante qui nous permet de continuer notre chemin… ». En ce temps de pandémie parler d´espérance « pourrait sembler une provocation », nous dit le Pape. Non.  « Le temps du Carême est fait pour espérer, pour revenir à adresser le regard à la patience de Dieu, qui continue à soigner sa Création, tandis que nous la malmenons souvent» (cf. LS, 32-33 ; 43-44).

« En Carême, soyons plus attentifs à dire des mots d´encouragement, qui réconfortent, qui consolent, qui stimulent, au lieu de mots qui humilient, qui attristent, qui irritent, qui méprisent (FT 223). Dans le recueillement et le silence de la prière, il nous est donnée l´espérance comme inspiration et lumière intérieure, qui illumine les défis et les décisions de notre mission».  

« La CHARITÉ est l´expression la plus haute de notre foi et notre espérance ». Qui vit la charité « se réjouit de voir que l´autre grandit »  et « souffre lorsque l´autre est angoissé : seul, malade, sans foyer, méprisé, dans le besoin… vivre un Carême de charité  -au moment actuel-  est soigner ceux qui sont en condition de souffrance, abandon ou angoisse à cause de la pandémie du Covid-19 ».

Le Pape François conclut son message rappelant que « chaque étape de la vie est un temps pour croire, espérer et aimer. Cet appel à vivre le carême comme chemin de conversion et de prière et pour partager nos biens, nous aide à reconsidérer, en notre mémoire communautaire et personnelle, la FOI qui vient u Christ vivant, l´ESPÉRANCE animée par le souffle de l´Esprit et l´AMOUR dont la source inépuisable est  le cœur miséricordieux du Père».

Suivant ma réflexion j´ai tourné mon regard vers François d’Assise et le Père Louis Amigó. Dans les écrits du Poverello nous trouvons les mots qu´il adressa « à tous les fidèles » et qui commencent ainsi : «  Tous ceux qui aiment le Seigneur de tout leur cœur, de toute leur âme et avec toutes leurs forces, et qui aiment leurs proches comme à eux-mêmes, et qui détestent leurs corps avec ses vices et péchés et qui reçoivent le corps et le sang de notre seigneur Jésus-Christ et qui font des fruits dignes de pénitence : Oh combien bénis et joyeux sont ceux et celles qui font ces choses-là et qui persévèrent en elles!  Parce que l´Esprit du Seigneur viendra sur eux et fera en eux habitacle et demeure ; et ils sont les fils du Père céleste dont ils réalisent les œuvres ; et ils sont époux, frères et mères de notre Seigneur Jésus-Christ » (cf.  Lettre F I,1).

La première chose qui souligne François est l´amour et il le souscrit pour ceux qui ont fait de ce texte  la base de l´Ordre de Pénitence, dont l´engagement de conversion comportait des renonciations et dont le distinctif est un habit pénitentiel.  Une vie centrée dans la propre CONVERSION comme chemin d´union avec Dieu et amour croissant aux frères auxquels il offre les « fruits dignes de pénitence », et qui ne sont autre chose que les  œuvres de miséricorde, actions concrètes de charité. Nous nous en rappelons :

OUVRES CORPORELLES DE MISÉRICORDE             ŒUVRES SPIRITUELLES DE MISÉRICORDE

  1. Donner à manger à l´affamé                              1. Enseigner celui qui ne sait pas
  2. Donner à boire à l´assoiffé                                 2. Bien conseiller celui qui en a besoin
  3. Héberger celui qui a besoin                                3. Corriger celui qui est dans l´erreur
  4. Habiller celui qui est nu.                                     4. Pardonner les injures
  5. Visiter le malade                                                   5. Consoler le triste
  6. Secourir les prisonniers                                      6. Souffrir avec patience les défauts des autres
  7. Ensevelir les morts                                              7. Prier Dieu pour les vivants et les morts

Sa relecture nous centre  dans l´œuvre qui réalise l´Église en tout son ensemble : Diocèses, Ordres religieux, Instituts de vie consacrée, Sociétés de vie apostolique, Associations, Confréries, ONGs et un long etc. C´est être dans la frontière, là où sont les pauvres, tout homme dans le besoin.

Et le Père Louis, dans le langage de son époque,  que nous dit-il sur la pénitence ?  Parcourir ses écrits nous permet connaître qu´il y a 242 citations lui concernant. Lui, qui nous a imprimé aux Tertiaires Capucins et Capucines un remarquable caractère franciscain-capucin de pénitence, contemplation, minorité et fraternité, considéra que saint François est un parfait modèle de pénitence  pour tous les temps (cf. OCLA 1288,1294,1295) ; que la croix, la pénitence et la mortification trouvent leur raison d´être dans l´imitation du Christ (cf. OCLA 397,840,1196,1201,1204,1211,1505) ; que les sacrifices, comme toute forme de pénitence, ont pour base la charité (cf. OCLA 1055,1062,1719,1806). Et, ce que dit notre Fondateur en ses écrits est ce qu´il a vécu, comme témoignent les témoins dans le Processus ordinaire et apostolique de canonisation dans la Positio Super Virtutibus.

Je m´invite et je vous invite à vivre un Carême de charité.

 SŒUR MARIA DESAMPARADOS ALEJOS MORÁN, TC            

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Célébrons en rendant grâce et en honorant

Le 22 mars prochain nous célébrons la Journée mondiale de  l´Eau et le 22 avril la Journée mondiale de la Terre, deux éléments de vitale importance dans notre existence. Sur eux nous trouvons des écrits de toute sorte qui nous présentent une ample gamme de concepts, réalités, valorisations et défis. En ce contexte je me demande, que pourrait-on dire qui n´a pas  déjà  été dit ? Et il me vient en tête d´accentuer la façon dont nous nous approchons, contemplons et agissons face à l´ eau et à la terre.

Au chapitre I de la Genèse, la Bible nous décrit comment furent formés chacun des éléments de la Création, mais aux versets 9 et 10 de ce chapitre, elle nous parle spécifiquement de la terre et des eaux : « Et Dieu dit : que les eaux de dessous du firmament se réunissent en un seul ensemble et qu´on puisse voir le sec ; et il fut ainsi. Et Dieu appela le sec terre et l´ensemble des mers il les appela mer, et Dieu vit que cela était bon ». Le texte termine donc avec une expression très significative : «  Dieu vit que cela était bon ». Cette phrase nous la retrouvons à la fin de chaque acte créateur et elle nous remet à la relation du crée avec le Créateur, c´est-à-dire, toutes les choses sont bonnes parce que leur Créateur est bon et sa bonté se matérialise en chaque créature ; de là que tout était signé avec un  sceau: « être bon ». C´est cela son essence.

De même, dans chaque créature nous pouvons contempler le bien, le bon, et nous transporter à son origine, c´est-à-dire, à Dieu. Ainsi l´a compris François d´Assise, patron mondial de l´écologie qui appela  frère, sœur, tout ce qui existe, parce que tout venait des mêmes mains et du même amour. Ainsi l´ont aussi compris les premiers peuples qui ont habité la terre ; en leur cosmovision nous trouvons une grande richesse culturelle qui nous montre comment ils concevaient  et quelle était leur relation avec l´entourage  et nous voyons un dénominateur commun : entre les premiers habitants (peuples indigènes) et la terre, la relation est de symbiose, d´union filiale, d´unité et non pas de domination. La terre est un recours collectif et n´a pas de valeur individuel. Généralement ils se sentent fils de la terre et se réfèrent à elle en  la nommant mère. Que nous reste aujourd´hui à nous, habitants du XXI siècle ? Prendre conscience de la façon dont nous regardons  notre entourage et comment sont nos relations avec lui parce que nous sommes loin de ce regard fraternel. Nous avons appris à regarder les choses, les personnes, les réalités avec un regard utilitaire, commercial ; nous avons appris à dominer, accaparer, exploiter, en pensant égoïstement et en cherchant toujours le profit propre ; le progrès, les industries, le consumérisme et la contamination  laissent des traces de douleur et de mort  en tout être vivant, laissant de côté la valeur du soin, du respect et de la solidarité écologique et de la  fraternité universelle.

Le Pape François en son encyclique Laudato Si  nous dit : «  L´eau potable et propre représente une question de première importance puisqu´elle est indispensable à la vie humaine et pour soutenir les écosystèmes terrestres et aquatiques » (cf. LS 28). Et il nous avertit en plus  qu´en beaucoup de lieux la demande dépasse l´offre soutenable, avec des graves conséquences  à court et long terme …  des grands secteurs de la population n´accèdent pas  à l´eau potable sure, ou ils pâtissent des sécheresses qui rendent difficile la production d´aliments. En certains pays il y a des régions avec abondance d´eau et en même temps, d´autres qui en pâtissent d´une grave pénurie (cf. LS 28). Il évidence aussi  la préoccupation pour « la qualité de l´eau qui affecte aux plus pauvres, qui provoque beaucoup des morts tous les jours et des maladies en relation avec la contamination » (cf. LS 29). De même, une autre menace contre l´eau et la terre, est la tendance à privatiser les convertissant en marchandise » (cf. LS 30).

Mais, revenons à nouveau aux premiers habitants, et je ne pense pas à ceux qui n´existent plus déjà, mais à ceux qui sont encore dans un état plus naturel et qui luttent pour conserver leur terre et leurs coutumes ; eux, qui vivent en harmonie avec leur entourage et dans des territoires communs, nous enseignent le caractère sacré de la nature et sa relation avec la vie et la façon de survivre. Ils nous invitent à nous approcher à l´eau et à la terre en attitude humble et contemplative ; seulement alors, comme disciples, pourrons nous apprendre de sa richesse des aspects si nécessaires pour la vie quotidienne tels que, la capacité de couler de l´eau, de féconder, de nettoyer et de  collaborer avec les autres éléments pour être aliment, médecine et bénédiction ; de la terre, la fermeté, la capacité de contenir, accueillir, protéger, pourvoir et échanger, transformer et donner avec générosité.

La pandémie générée par le Covid-19 a été un appel d´attention et une opportunité pour réfléchir sur la valeur de la vie, les liens, la nature et les saines habitudes. Demandons-nous : comment pouvons-nous remercier le Père Créateur pour  l´eau et pour la terre ? De quelle façon pouvons-nous honorer leur existence ? Quelles actions devons-nous implémenter pour l´usage fraternel et respectueux de ces deux éléments ?

SŒUR. BILMA NARCISA FREIRE CHAMORRO, TC

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Joseph avec un coeur de père : une mission confiée

La vie de Joseph se déroulait à Nazareth, petit village juif. Au milieu de la réalisation des différentes tâches artisanales, agricoles, religieuses et des engagements sociaux. Joseph, de même que tous les jeunes de son temps, a vécu un processus de formation, croissance et maturité qui l´orientent dans la recherche de la réalisation de son projet de vie, vers la plénitude de l´amour, selon la loi et les traditions propres de sa culture juive.

Dieu, dans ses  desseins, choisit Joseph, depuis toujours, pour une grande mission : être l´époux de Marie et le père de Jésus pendant sa vie terrestre. Il entre ainsi à participer dans le service de l´économie du salut, doué avec les facultés et grâces spéciales pour accomplir sa mission.

En ces temps-ci l ´Esprit arrive en notre faveur, comme Sœurs Tertiaires Capucines de la Sainte Famille. Quelle grande source d´inspiration et référence pouvons-nous avoir en ce grand Saint pour le vécu de notre spiritualité et charisme ? C´est pour cela que nous reprenons quelques aspects de sa vie comme illumination pour nos défis.

1. Défenseur et gardien de la vie

Situation cruciale  qui met à l´épreuve à Joseph. Il s´était engagé avec Marie, une jeune chaste et de foi profonde. Mais un jour il apprend qu´elle est enceinte. Pour la protéger du scandale et la honte, il se propose de la répudier en secret. Mais, après l´annonce en rêve, l´Ange lui dit de ne pas avoir peur d´amener Marie chez lui comme épouse (Mt 1,18-21). Avec courage il accepte sa mission, confie en Dieu et prend le défiant chemin de la foi : il accueille et embrasse Marie comme épouse et en elle, le fils qu´elle porte dans ses entrailles.

En un autre moment, l´Ange du Seigneur révèle à Joseph les dangers qui menacent Jésus et Marie, les obligeant à fuir en Egypte et après à s´installer à Nazareth. Avec discrétion, humilité et tendresse, avec une donation féconde et en fidélité, il vit le mystère de ces événements ; en silence il souffre l´exclusion, la persécution, l´émigration  vers un pays étranger, même sans le comprendre, toujours en syntonie avec son Dieu et en attitude d´écoute priant, il continue à  donner une réponse prompte et assertive aux différentes circonstances, depuis les fiançailles jusqu´à l´épisode de Jésus au Temple de Jérusalem à ses douze ans. 

C´est pourquoi Joseph est un référent pour vivre notre engagement. Défendre avec attitude prophétique la vie en toutes ses manifestations. Etre porteuses de paix  et d´espérance devant la souffrance provoquée dans les différentes manifestations, situations d´ exclusion et négation de la dignité humaine.

(Cf. Document final XXII Chapitre général – 1.3. Actions rénovatrices)

2. En son rôle de Père qui sauvegarde son identité en unité avec l´être et le réel

Parler de la vie de Joseph à Nazareth c´est parler d´une vie normale, accepter une histoire, une culture, une famille, des relations ; découvrir que la fidélité au quotidien est la fidélité à Dieu ; c´est vivre l´anonymat commun de la plupart des gens du village, chercher ce que Dieu veut, faire des projets et renoncer à eux, cherchant toujours le projet de Dieu ; c´est apprendre à lire les signes du Royaume dans le monde.

Nous reconnaissons en Joseph un homme religieux, de prière, qui accomplit fidèlement les préceptes de Dieu, qui initie son fils Jésus dans la piété et les traditions religieuses de son peuple. Joseph, protecteur d´une famille, découvre par sa force spirituelle, la grandeur de son cœur et sa capacité intuitive, qu´en chacun des trois, en cette Famille de Nazareth, se trouve le grand secret de Dieu, le mystère du Père Éternel dans leurs vies. Joseph, homme de silence fécond, entre dans la dynamique de la contemplation et assume avec patience, émerveillement et respect les plans providents de Dieu qui viennent d´en haut et se fait instrument docile au vouloir de Dieu.

Cet aspect humain-divin qu´on perçoit en Joseph, est une priorité en notre être de Tertiaires Capucines ; découvrir que la fidélité au quotidien est la fidélité à Dieu, qui veut que nous soyons présence de Royaume. Nous sommes appelées à contempler Dieu, ouvertes à la nouveauté de chaque jour, pour découvrir « à travers la foi, sa présence dans les personnes, dans les évènements et dans toute la création » (cf. Const. 42).

3. Protecteur de la famille

On a confié à Joseph le soin de la Sainte Famille et le vécu du plan de Dieu en elle pour la conduire vers l´avant. Dans sa vie familiale il se réalise comme un époux, un père, aimable, tendre, obéissant ; il favorise la communion familiale, dans l´amour, l’aide mutuelle, les apprentissages et les soucis familiaux, comme n´importe quelle famille  de son temps, et pas seulement à l´intérieur mais aussi comme projection pour ses contemporains. « Une fois accompli tout ce que la loi du  Seigneur ordonnait, ils sont rentrés en Galilée, à leur ville de Nazareth. L´enfant grandissait et se développait et devenait chaque jour plus sage ; et la grâce de Dieu était avec lui » (Lc 2,39-40).

De même, nous avons reçu, à travers notre nom l´héritage du travail apostolique avec la famille et nous l´avons comme priorité (Cf. Const. 61)

Connaître et accompagner les différentes situations et réalités de la famille dans l´entourage de notre mission.

Que saint Joseph nous enseigne et accompagne dans la réponse aux différentes exigences propres de la mission à nous confiée par le Père Louis Amigó et surtout maintenant, quand la vie nous confronte face à la vulnérabilité et déséquilibre de la société  où nous sommes immergées.

Sr.  MARIA ELENA LOPERA SIERRA, tc

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La douleur peut ouvrir des nouveaux horizons

Le 11 février de chaque année, l´Église célèbre la Journée Mondiale du Malade, instituée par le pape Jean Paul II en 1992. La date a une évidente coïncidence aves la mémoire liturgique de Notre Dame de Lourdes, que la tradition catholique vénère comme médiatrice des grâces et même des miracles des guérisons. Chaque année le Pape adresse en ce jour un message, pas seulement aux chrétiens mais à tout le monde et propose une réflexion pour raviver la sensibilité de l´homme face au monde de la douleur et la maladie.

Le message du Pape dans la Journée du Malade de cette année, dont le sujet est « La relation de confiance, fondement du soin du malade », met en évidence l´importance des relations personnelles entre le malade, sa famille et le personnel qui le soigne, parce que cela lui permet de vivre l´expérience de la maladie sans se sentir seul et abandonné. D´autre part, réfléchissant sur le sens de la souffrance, le Pape fait référence à Job, ce personnage biblique touché par la douleur en sa propre chair et en son esprit, en soulignant que, malgré l´abandon et l´incompréhension qu´il a souffert et les cris d´angoisse qu´il lance à Dieu, il est parvenu à reconnaître que Dieu avait été présent tout au long de son vécu de la douleur, lui rendant après la santé el les biens perdus, s´ouvrant devant lui un « nouvel horizon » de vie.    

La nature humaine ne parvient pas à percevoir la présence de Dieu dans la douleur et dans la mort. La religion chrétienne qui a imprégné des cultures et des traditions dans tout le monde, présente Dieu comme un père bon et, même si la passion, mort et résurrection du Christ ont révélé la dimension salvifique de la douleur, le chrétien se résiste à  assumer que Dieu puisse permettre la souffrance innocente, la mort prématurée, la violence et tout ce qui met la vie en danger.  Menacé et écrasé par la souffrance, le croyant peut aussi s´adresser à Dieu en invoquant son aide et la libération du mal,  mais aussi en criant avec colère et même, s´éloignant de Lui.

Les disciples d´autres religions vivent la douleur selon leurs convictions ; certains parviennent à maintenir une attitude passive et résignée ou font sortir de leurs corps et de leur âme les énergies positives qui peuvent contraster les autres négatives qui provoquent la douleur, mais il est indubitable que, quelle que soit la croyance religieuse, la douleur et la mort sont des expériences dures qui font couler beaucoup de larmes sur le visage du malade et de ses êtres chers.

Les larmes ont arrosé aussi le visage de Jésus face au mystère de la mort de son ami Lazare (Cf. Jn 11,32-36) et pendant sa prière au Jardin des Oliviers, larmes qui nous rappelle aussi l´auteur de la lettre aux Hébreux ( Cf. Hb 5,7), manifestation pleine de son humanité, nous enseignant que, la foi et la confiance en Dieu, que le Fils possédait certainement au plus haut degré, ne sont pas des « anesthésiques » qui réduisent ou annulent la souffrance humaine, mais qui peuvent aider l´homme  à faire face à la douleur avec la certitude de ne pas être abandonné par Dieu. C´est le « nouvel horizon » que la foi ouvre face à l´homme qui souffre et duquel parle le Pape François dans son message pour la Journée du Malade de cette année. 

La douleur physique et morale joue un grand rôle dans la formation humaine et spirituelle de l´homme, et l´histoire révèle que tous ceux que nous considérons « grands » ont été éprouvés dans « le creuset »  de la douleur (cf. Sagesse 3,6). La fragilité physique due à la maladie, à l´obscurité intérieure qui enlève le goût à la vie et à toutes les situations qui conduisent l´homme à donner une nouvelle dimension à une perception de soi-même trop élevée, le conduisent à se resituer dans sa vérité d´être humain, créature faite de boue que, seul le souffle de Dieu peut faire qu´il devient  « grand » (cf. Gn 2,7). La douleur brise le pot en terre cuite que l´homme porte en son intérieur, l´Esprit du Créateur, mais il ne peut jamais étouffer ce même esprit qui génère force dans la faiblesse (cf. 1 Cor 1,25) et revêt  l´homme de vie nouvelle (2Cor 13,4).

Dans la douleur, Dieu agit et renouvelle l´homme. La foi chrétienne illumine le mystère de la douleur avec la Parole de Dieu et l´exemple du Christ mais, souvent, mêmes des personnes étrangères au message chrétien, trouvent force en lui et découvrent quelque chose de positif dans leur manque de santé  ou dans la limitation qui affecte leur existence.

En relation avec ceci, je me rappelle d´un enfant que j´ai trouvé dans mon pèlerinage  à Lourdes. Le petit, confiné dans une chaise roulante, se trouvait avec sa mère face à la Grotte et elle l´encouragea à prier la Vierge pour qu´à nouveau il puisse marcher, courir, jouer à la balle comme ses amis : à sa surprise, l´enfant, regardant autour de lui et voyant les autres enfants et adultes incapacités  dans leurs brancards, répondit à sa mère qu´il allait prier pour que la Vierge aide plutôt ces malades parce que, du moins, lui pouvait jouer à la balle en utilisant ses deux mains. Ce petit, peut être inconsciemment, a donné un grand témoignage de comment la grâce de Dieu peut réorienter nos exigences vers ce qui est vraiment essentiel et nous soutenir dans la route de la douleur.

Indépendamment de notre foi et notre maturité humaine, Dieu est toujours présent lorsque nous traversons le fleuve de la souffrance et, discrètement, comme Il le fait lorsqu´il entre en relation avec ses créatures, Il nous soutient avec sa main et ne permet pas que nous soyons noyés dans la mer de la douleur et de la mort. En ces circonstances, le fait de découvrir sa présence est une expérience profonde et régénératrice, une injection  d´espérance et de vigueur qui embrasse aussi, ceux qui, avec amour, accompagnent le malade en sa souffrance.

Malheureusement, notre société tend à éviter toute expérience de douleur et tout ce qui rappelle l´existence de la souffrance, qui peut atteindre tous en n´importe quel moment et, ce qui est pire, ose même supprimer la douleur violemment avec des actions qui éteignent la vie et qui ne sont pas moralement correctes.

En son message, le Pape François rappelle que « une société est d´autant plus humaine qu´elle sait mieux soigner ses  membres les plus fragiles et ceux qui souffrent le plus, et elle sait le faire avec efficience et animée par l´amour fraternel ». Il rappelle aussi que « la santé est un don commun primaire » et invite ceux qui occupent des postes de responsabilité politique et sociale à donner priorité à l´inversion des recours pour le soin et l´attention des personnes malades et stimule tous à cheminer tâchant de ne pas laisser personne seule, exclue ou abandonnée.         

En syntonie avec l´encyclique sociale « Fratelli tutti », la Journée Mondiale du Malade, célébrée cette année en pleine pandémie, appelle tous les hommes de bonne volonté à  renforcer les attitudes de proximité des plus fragiles, étant pour eux, comme le bon samaritain, « un baume très précieux qui offre appui et consolation » et il exhorte à lever le regard vers Dieu pour que, comme Job, nous puissions découvrir son visage manifesté dans les fragilités de ceux qui souffrent. Ceci ravivera la vigueur et l´espérance de l´humanité blessée.                                         

Sr. CECILIA PASQUINI, TC    

 

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Savoir découvrir la vérité qui bouillone au-dedans de ma sœur

La revue Vie Religieuse publia le 14 janvier dernier un article de Dolores Aleixandre, avec le titre  « Compostura » qui n´est peut-être pas étrange à nous non plus et peut nous aider à penser si en vérité nous vivons cette même réalité en notre propre personne, en nos communautés. Nous venons de célébrer le 2 février la Journée de la Vie Consacrée et il nous semble intéressant de faciliter cette réflexion en notre page. Vivons à fond cet accompagnement mutuel que nous sommes en train de travailler dans notre Projet « Croissance et Transformation » et que, sans doute, nous facilitera pressentir ce qui se passe au profond du cœur de celles qui vivent à côté de nous, au-delà des apparences, de l´accomplissement des normes, de cette « compostura » dont parle l´auteure. Voici ce que dit Dolores Aleixandre :

« Je suis allée avec ma communauté à une recollection pour faire le projet communautaire de l´année et, aux alentours du village où nous étions il y avait un peuplier énorme tombé près du chemin. Il avait dû tomber la veille puisque ses branches étaient pleines des feuilles vertes, même si le tronc était creux et les racines en l´air. Cette image m´est revenue en entendant un commentaire sur la sortie d´une religieuse jeune : « Et cela a surpris sa communauté qui n´avait rien remarqué qui puisse le faire penser que la sœur traversait une crise ». L´association avec l´arbre tombé semble évidente : cette jeune sœur ressemblait à un tronc creux qui ne recevant pas la sève des racines, n´avait pas de consistance et s´est effondré. Point final. Et nous restons tout à fait tranquilles.

Et, s´il y avait d´autres explications possibles, même si elles sont moins commodes ? Comme nous demander, par exemple, si le tronc creux ne serait pas cette communauté, tellement myope qu´elle est parvenue à ne pas détecter aucun signe d´alarme  chez l´un de ses membres. Une autre variante possible : détecter en nous les symptômes de ce  « postureo) » (bien se tenir) qui tente toujours à la vie consacrée : une habilité générée à l´appui des structures qui nous permettent de nous comporter extérieurement avec toute correction, selon les  « codes convenus », les habitudes acquises, les horaires accomplis et quelques phrases stéréotypées. Une vie en plastique, adaptée et ordonnée, comme le ruban propre et lisse qui signale la page des vêpres de la deuxième semaine. Cela « au dehors ». Au-dedans, bouillonne peut-être un monde parallèle: ce qu´en vérité nous pensons, nous sentons et nous désirons, caché dans les recoins, jusqu´au jour où «  il sort de l´armoire » et les autres le voient. C´est une possibilité « de toujours » , pour laquelle le Nouveau Testament emploie l´adjectif dipsichós, « personne à deux esprits », double, divisée (Jacques 1,8).

La menace est accentuée à notre époque, au milieu de tant des processus de restructurations, fusions et réajustements en route. Immergés en cette agitation, pointe une question essentielle : Qu´est-ce qui se passe en réalité avec les sujets restructurés, ré-configurés, unis, fusionnés ou réajustés que nous sommes ? Parce que, ce qui compte en réalité, avec tant de bazar est si chacun est en train de recevoir ou pas, la sève de vie et de sens dont il a besoin pour vivre.

Dans la rencontre de Zachée avec Jésus apparait d´une certaine façon la duplicité : « Seigneur, la moitié de mes biens je la donne aux pauvres… » Le commencement de l´année est une bonne occasion pour nous demander ce que chacun est en train de faire avec cette autre « moitié » qu´il se réserve. Parce que, tout au long de notre vie nous avons sans doute été en train de donner, avec une édifiante « correction » la moitié de ce que nous sommes et nous avons, mais, n´aurons-nous pas, là dans le profond, une autre moitié que nous cachons encore ?

La présence du Hôte qui se faufile chez nous, nous rend possible saluer avec confiance ces « agents de diminution » qui sont en train de frapper à notre porte et se faufilent par notre  toit.  Il suffira que nous consentions, ne soit qu´un peu, à leur travail, ils se chargeront de nettoyer ces recoins de duplicité où nous nous réfugions, et nous presseront à donner aussi cette autre moitié que nous essayons de retenir avec tant d´avidité.

Qu´il serait bon de nous décider à la jeter par la fenêtre, et avec elle aussi les restes d´une si trompeuse et  sotte « correction ».

Dolores Aleixandre – Revue Vie Religieuse (14 janvier 2021)

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Whatsapp nouveaux termes de confidentialité

Changements  en  Whatsapp? voici ce qui se passe en réalite avec tes données ; nouveaux  termes de confidentialité  et à qui affecte

En réalité tout est assez simple, même si l´intérêt  pour gagner ton attention peut faire que parfois on exagère et  on cause un peu de confusion.

Pour cela, je vais essayer de t´expliquer tout, même  quels aspects  changent en WhatsApp, ce que cela implique pour les  utilisateurs, et pourquoi, si tu habites l´ Europe tu ne dois pas te tracasser pour cela. Tout pour que, si jamais sorte le sujet ou si tu as quelques doutes, tu puisses être tranquille.

Ce qui change dans les nouvelles politiques de confidentialité

En 2014, Facebook  acheta WhatsApp pour 16.000 millions de dollars. Pendant le processus d´acquisition, au moment de recevoir les permis  de la part de la Commission Européenne, Facebook assura qu´on n´avait pas une façon fiable et automatique de mettre en relation les comptes de WhatsApp et Facebook avec les utilisateurs. Malgré cela, une fois l´opération terminée, ils ont annoncé qu´on allait commencer à combiner ces données, ce qui a fait que l´Union Européenne les accuse de fournir une information trompeuse.  

Messages  temporaires de WhatsApp : c´est quoi, quels sont leurs limites et comment les employer

La nouvelle politique de confidentialité est un nouveau pas en cette direction, où les données des utilisateurs de WhatsApp se partageront avec  le reste des services de Facebook ou Instagram. Il s´agit d´un changement obligatoire, de façon que les utilisateurs doivent accepter pour continuer à employer WhatsApp. S´ils ne l´acceptent pas, ils ne pourront plus employer l´application.

Mais ici arrive ce qui est important, puisque ce changement ne s´applique pas aux utilisateurs de l´Union Européenne. Ceci est dû à la normative européenne de protection des données, la GDPR, qui empêche que Facebook partage les données  de  WhatsApp  avec ses autres entreprises pour son propre intérêt.

Donc, si tu habites l´Espagne, la France, l´Italie,  ou n´importe quel pays de l´Union Européenne, ces changements ne vont pas t´affecter, et donc, même si tu les acceptes, Facebook ne va pas partager tes données  avec le reste des applications de l´entreprise.

Partageant ces données, Facebook prétend obtenir des profils plus complets de tous ses utilisateurs unifiant l´information que tu lui donnes (et celle que tu ne lui donnes pas mais qu´elle compile également) en toutes ses applications, en un unique profil. Ceci va l´aider à mieux diriger ses campagnes publicitaires aux gouts personnels de ses utilisateurs, et ainsi, gagner plus d´argent avec une publicité plus effective.

Pourquoi cela n´affecte pas aux pays européens ?

Comme je t´ai dit, en 2016 Facebook commença à combiner quelques données de ses utilisateurs de WhatsApp avec le reste des entreprises, concrètement le numéro de téléphone. Ceci provoqua que les autorités initient une recherche, et Facebook, a annulé ce type de mouvements de façon temporaire, mais en vigueur encore  aujourd´hui.

En fait, WhatsApp possède une espèce de sub-entreprise  crée uniquement pour les utilisateurs européens, de façon qu´ici nous ne devons pas partager contenu. Par tout dans le monde, l´application qu´elle emploie appartient à l´entreprise WhatsApp LLC, tandis qu´ en Europe nous employons celle de l´entreprise WhatsApp Ireland Limited. En ayant des entreprises séparées, aux utilisateurs européens on peut nous offrir des conditions et accords différents à ceux du reste du monde, et qu´on été approuvés par la Commission Européenne.

Mais qu´arrive-t-il  en Amérique et dans les autres continents ?

Il faut comprendre le sens de confidentialité des données, sujet sur lequel on travaille en Europe depuis des années. Parfois nous ne donnons pas sa vraie importance à nos données en internet, de là les malentendus avec l´application.

D´abord, ceci est un héritage de l´habitude de Facebook d´être arrogant avec nos données personnelles et osée avec la façon de les employer (que ce soit la compagnie elle-même ou ses  associés). Cela n´étonne pas que les gens assument que Facebook changea les politiques de WhatsApp de façon truculente.

En plus, les gens ont compris que les politiques de confidentialité sont confuses et qu´en réalité, nous ne pouvons pas obtenir que les entreprises compilent moins des données.

Les chats continuent à être saufs pour tous.

Une chose que tu dois avoir claire est que Facebook ne peut pas lire ce que tu écris dans les chats, donc, jamais on va les envoyer le contenu des conversations.  Parce que WhatsApp utilise ce qu´on connait comme chiffré de bout en bout.

Facebook ne peut regarder le contenu des messages ou des appels téléphoniques parce que les communications sont codifiées. Facebook dit aussi qu´il ne maintient pas des registres sur les personnes avec lesquelles tu te connectes en WhatsApp et que les contacts de WhatsApp ne sont pas partagés avec Facebook.

WhatsApp a beaucoup d´aspects positifs. C´est facile à employer et les communications dans l´application sont sures. Mais, si WhatsApp est  Facebook, nous devons  rappeler que Facebook est une entreprise  peu fiable pour beaucoup de gens.

Il y a des alternatives, comme Telegram et Signal qui ont reçu un grand nombre des utilisateurs nouveaux dernièrement.

Comprendre ce qui se passe avec nos donnés digitaux semble exiger un entraînement avancé en sciences de la computation et une Licence en Droit ; et Facebook, une compagnie avec des tas d´argent et une valeur d´actions de plus de 700.000 millions de dollars, n´a pas expliqué ou n´a pas pu expliquer ce qui se passait de façon que les gens puissent comprendre.

Si tu n´as pas de compte en Facebook ou en Instagram, ton WhatsApp continuera à fonctionner de la même façon que maintenant. Peut être, dans le futur, ils vont ajouter publicité dans la plateforme, mais si tu es en dehors de l´Europe, c´est sure que la nouvelle politique de confidentialité fusionne tes données avec les deux applications  Facebook et Instagram.

Un débat personnel et éthique

Devant la négative à accepter  ces politiques, ils vont certainement désactiver ton compte. Il y a d´autres applications alternatives comme Telegram ou Signal qui font la même fonction, (quelque chose comme la Coca-Cola et la Pepsi). Si tu considères que tes données ne sont pas si importants, et tu n´as pas des comptes dans les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram, tu peux laisser ton compte tel qu´il est et continuer avec le service.

À la fin, c´est une décision personnelle. Si tu me demandes un conseil je te dirais d´essayer d´installer Telegram et apprendre un peu, pour ne pas dépendre uniquement d´un opérateur. N´oublie pas que rien, en internet es gratuit. Nous payons ces applications avec nos données. Là, ces entreprises connaissent ce que nous aimons et ce qui ne nous plait pas. Pour orienter leur publicité ces données sont vendues aux grandes multinationales qui nous envoient après leur publicité. Mais cela arrive aussi avec la télé ou la radio.  Quel dilemme !

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