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l’ Iran expulse une religieuse italienne qui a dépensé sa vie pour les pauvres de ce pays

La sœur Giuseppina Berti, de 75 ans, qui a travaillé pendant 26 ans dans la léproserie  de Tabriz et qui restait maintenant à Isfahan  dans la maison de la Congrégation des Sœurs de la Charité de Saint Vincent de Paul, devra quitter  l´Iran les prochains  jours parce qu´on ne l´a pas renouvelé son visa, ayant reçu l´ordre de laisser le pays. Son départ rendre la chose difficile pour sa compagne religieuse, la sœur Fabiola Weiss, qu´a consacré 38 ans aux pauvres et malades de la léproserie et dont le permis de résidence a été renouvelé pour une année encore.

Les sœurs Giuseppina et Fabiola,  autrichienne de 77 ans, ont consacré leur vie se donnant sans distinction de croyances religieuses ou d´ethnie, aux malades du pays, à l´éducation et formation des jeunes, enfants, réfugiés et orphelins de guerre … mais ces dernières années, les  deux sœurs n´ont pas pu réaliser aucune activité extérieure, pour éviter d´être accusées de prosélytisme. Leur maison est actuellement l´unique présence de l´Église Catholique Latine à Isfahan, et leur chapelle, construite en 1939, sert comme paroisse de la « Vierge Toute-Puissante », laquelle, occasionnellement, est mise à disposition des visiteurs pour la célébration de la Messe.

En Iran, l´Église catholique est intégrée par deux archidiocèses assyrien-chaldéennes (Téhéran-Ahwaz et Urmia-Salmas) qui ont un évêque et quatre prêtres (en 2019, à l´administrateur patriarcal de Téhéran des chaldéens on avait aussi refusé de renouveler le visa  et ainsi il pourrait ne plus revenir au pays), une diocèse arménienne où il n´y a qu´un évêque et l´archidiocèse latine qu´actuellement  n´a qu´un prêtre et qui attend l´arrivée de son Pasteur qui vient d´être nommé, l´archevêque Dominique Mathieu. Pour ce qui est de la présence religieuse, les Filles de la Charité travaillent dans le pays, avec trois sœurs à Téhéran et deux à Isfahan. Il y a aussi deux laïques consacrées. Les fidèles sont quelques 3.000. Avec le départ des religieuses, la présence de l´Église Catholique Latine à Isfahan sera définitivement perdue.

Cette nouvelle nous met en contact avec une réalité assez méconnue de plusieurs pays où le christianisme a une très faible présence et où l´intolérance religieuse continue à limiter et parfois asphyxier, la vie et mission de l´Église. D´autre part, nous savons que la présence humble et souvent invisible des chrétiens, est toujours une semence du Royaume de Dieu qui produit des fruits de compassion et de miséricorde en faveur des plus pauvres et faibles, et leur voix étouffée continue à annoncer aux gens des messages de paix et d´espérance. 

Vatican News

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Journée mondiale du refugié 2021

La Journée Mondiale du Réfugié de cette année 2021, qui sera célébrée  le 20 juin prochain, organisée par l´Agence de l´ONU pour les Réfugiés (ACNUR) est dirigée vers le pouvoir de l´inclusion est  a comme thème général : « Ensemble nous soignons, nous apprenons et nous brillons ».

Nous transcrivons quelques points du feuillet informatif qu´ils ont élaboré pour cette célébration :

« La pandémie du COVID–19 nous a appris que le succès dépende du travail conjoint. Chaque personne a joué un rôle important dans le soin de la santé des autres ; et, malgré les défis auxquels on fait face, les populations réfugiées et déplacées ont fait un pas en avant.

Si on leur donne l´opportunité, elles continueront à contribuer  à  la construction d´un monde plus fort, plus sûr et plus vibrant.  Cette année nous exhortons qu´on incluse les personnes réfugiées  et déplacées dans les écoles, les sports et les systèmes de santé. Pour nous récupérer de la pandémie, nous devons travailler en équipe.

Ensemble nous nous soignons. Nous nous soignons ensemble quand nous recevons tous l´attention sanitaire dont nous avons besoin. Aucune personne ne sera sauve tant que  toutes  les autres ne le soient pas, de façon que le monde ne puisse se récupérer de la pandémie du Covid-19 s´il ignore les réfugiés. Nous devons garantir que, comme n´importe quelle personne, les populations réfugiées  et déplacées, aient accès aux vaccins, aux médicaments, à l´attention médicale et à l´appui social.

Ensemble nous apprenons. Quand nous apprenons ensemble, nous construisons une communauté plus forte. Garantir l´accès à l´éducation entraînera notre bénéfice. Nous sollicitons que l´on génère des opportunités éducatives et des bourses pour la jeunesse déplacée. En plus, nous sollicitons qu´on élargit l´accès des étudiants réfugiés à l´éducation digitale.

Ensemble nous brillons. Nous brillons lorsque nous jouons ensemble comme une équipe. Le sport permet de guérir et de grandir, surtout aux personnes qui ont dû fuir les conflits et les persécutions. De même, nous sollicitons que les programmes sportifs pour les personnes refugiées, reçoivent plus d´appui.  Aussi, nous exhortons à appuyer les équipes Olympique et Paralympique de réfugiés qui compéteront aux Olympiades de Tokyo.

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3 Juillet: journée de la Famille Capucine

Le 3 juillet 1528, le Pape Clémente  VII, avec  la bulle “Religionis zelus”, approuva l´Ordre capucin, l´un des bourgeons de reforme qui surgit au sein de la famille des Frères Mineurs, par l´initiative des quelques frères qui sentaient l´inquiétude de revenir à une vie plus en accord avec les origines de la Fraternité franciscaine, renforçant la vie de  contemplation, récupérant une plus  grande austérité dans le vécu de la pauvreté et réaffirmant  la mission évangélisatrice à travers la prédication populaire et la présence dans des  lieux de frontière. L´origine de l´Ordre capucin, comme celui d´autres ordres et Congrégations, est  indubitablement en relation avec le mouvement  de réforme qui se produisit  dans l´Église catholique en réponse à la provocation crée par les communautés chrétiennes qui, sous différentes mais en même temps semblables motivations, étaient en train de se séparer de l´Église de Rome et rompaient leur communion avec la Pape.

Avec le temps, les Capucins se sont affirmés comme un Ordre nombreux et significatif dans l´Eglise et, depuis ses origines au XVI siècle, ils se sont caractérisés par le témoignage de sainteté dans le quotidien et dans le simple. Leur présence au milieu des gens à travers le ministère de la prédication, la confession et, précédemment aussi comme mendiants et aumôniers dans des lieux de douleur -hôpitaux, cimetières, prisons- et leur engagement dans  l´accompagnement et formation spirituelle des groupes des laïcs du troisième Ordre Franciscain (aujourd´hui Ordre Franciscain Séculier), ont contribué à la croissance de la foi dans le peuple de Dieu et même à la naissance des familles religieuses inspirées dans la spiritualité franciscaine-capucine, parmi lesquelles se trouve celle des Sœurs Tertiaires Capucines de la Sainte Famille.

 

Le Père Louis Amigó fut un authentique capucin qui est resté  lié à l´Ordre  même étant fondateur et évêque  et il voulut que les deux familles religieuses qu´il fonda, ne perdissent  jamais l´esprit franciscain-capucin (cf. OCLA 1920) et qu´elles  fussent  agrées à l´Ordre Capucin (cf. Iriarte L. , Histoire de la Congrégation, page 53).

La Congrégation des Sœurs Tertiaires Capucines fut agrée à l´Ordre en 1905 par volonté expresse du Père Louis Amigó qui, avec cet acte, voulu la rendre partie prenante du patrimoine spirituel de sa famille religieuse d´origine et, en même temps, greffer en elle la richesse de son charisme spécifique. Nous devons reconnaitre que les frères capucins ont joué et jouent un rôle important dans l´histoire des sœurs Tertiaires Capucines, tant dans l´ accompagnement pour leur formation franciscaine comme ouvrant et parcourant avec elles les chemins de la mission ; aussi, là où on cultive plus ce partage, on perçoit la beauté du charisme vécu dès le féminin et le masculin.

Le 3 juillet, anniversaire de l´approbation de l´Ordre des Capucins, toute la famille capucine est appelée à célébrer avec  gratitude leur présence dans l´Église, réaffirmant leur engagement de fidélité au charisme initial enrichi avec le spécifique des nombreuses congrégations qu´ont jaillit d´un cœur authentiquement capucin.

En d´autres moments, en cette date on avait réalisé des rencontres de famille qu´ont renforcé les liens de fraternité ; cette année cela ne sera pas possible  mais rien ni personne peut nous empêcher de vivre cette journée avec un souvenir spécial dans la prière  nous sentant membres d´une famille plus ample avec laquelle nous échangeons des dons spirituels et affection fraternelle. 

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Marie, secours des chrétiens : jour de prière pour L´église en Chine

Hier, le Pape François, dans la prière du Regina coeli, rappelait aujourd´hui, 24 mai, que « les fidèles catholiques en Chine, célébreront demain  la Fête de la très Sainte Vierge Marie, Secours des chrétiens  et Patronne céleste de leur pays ». 

Cette fête établie en 2007 par Benoit XVI, célèbre que « la Mère du Seigneur et  de l´Église est vénérée avec une dévotion particulière au sanctuaire de Sheshan, à Shanghai, et elle est invoquée assidûment par les familles chrétiennes, dans les épreuves et dans les espérances de la vie de chaque jour. Qu´il est bon et nécessaire que les membres d´une famille et d´une communauté chrétienne soient chaque fois plus unis dans l´amour et dans la foi ! », disait le Pape François. « Pour cela je vous invite à accompagner avec une fervente prière les fidèles chrétiens en Chine, nos chers frères et sœurs, que je porte dans le plus profond de mon cœur. Que l´Esprit Saint,  protagoniste de la mission de l´Église dans le monde, les guide et aide à être des porteurs de la bonne nouvelle, témoins de bonté et charité, constructeurs de justice et de paix dans leur patrie ».

Depuis la prise du pouvoir par les communistes en Chine en 1949, le pays n´a pas maintenu des relations diplomatiques officielles avec le Saint Siège. Parmi les points de discorde est que la Chine exige au Vatican de couper ses contacts avec le Taiwan et, surtout la question de la nomination des évêques. En septembre 2018, le Saint Siège conclut  un accord provisoire avec Pékin, avec  lequel le Pape François leva  les excommunions  de plusieurs évêques sacrés sans son accord mais reconnus par les autorités chinoises.  Pour sa part, Pékin a reconnu uniquement un petit nombre des ceux qu´on appelait évêques de l´Église clandestine.  Des 101 évêques chinois actuels, uniquement 36 sont clandestins.

Selon diverses informations, plusieurs membres du clergé ont été  arrêtés en Chine ces dernières semaines. La  police a détenu le préfet apostolique de Xinxiang, Mgr Joseph Zhang Weizhu, de 63 ans, sept prêtres et dix séminaristes. La préfecture de Xinxiang n´est pas reconnue par les autorités chinoises,  c´est pourquoi les activités des prêtres et des laïcs qui sont en relation avec elle, sont considérés des activités criminelles.

Comme dénonçait l’évêque de Bamberg en Allemagne, Mgr. Ludwig Schick, il y a un effort décidé par les autorités chinoises pour que les enfants et jeunes n´approchent pas la religion. « Chaque fois en plus des lieux, les autorités chinoises  interdisaient  systématiquement que les mineurs entrent en contact avec la religion. Les interdictions qui ont existé pendant longtemps, maintenant on est en train de les appliquer en tous les niveaux de la Chine ». On a retiré tous les  symboles religieux des orphelinats catholiques et on a pris plus de mesures du même type en une lutte pour le leadership contre les religions, spécialement contre les églises chrétiennes, mais aussi contre les musulmans ».

Source : OMPRESS-ROME (Le 24-05-2021)

   

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Le 11 mai : faire mémoire et renouveller la vie

Le 11 mai 1885, dans le Sanctuaire “Notre Dame de Montiel” (Valence, Espagne), un petit groupe des femmes s´engageaient  à vivre la Forme de vie reflétée  par le jeune capucin, Père Louis de Massamagrell et, ainsi est née dans l´Eglise la famille religieuse des Sœurs Tertiaires Capucines de la Sainte Famille.

Depuis lors, à cette date, chaque année, nous, les sœurs, faisons mémoire de cet événement  et nous le célébrons avec  joie parce que ce qui fut arrivé ce jour-là, s´est propagé dans le temps.

La fondation d´une Congrégation religieuse est comparable à la naissance d´un enfant qui requiert une patiente attente  et soin de la part de celui qui l´accouche et, en réalité, nous savons bien comment le Père Louis Amigó prépara ce moment, non pas en suivant ses rêves et ses projets personnels, mais restant attentif aux signes que le Seigneur le lui envoyait dans le quotidien de son ministère et qu´il discernait dans la prière.

Célébrer le 11 mai, c´est célébrer un anniversaire qui unit toutes les Sœurs, mais qui ne peut  rester  uniquement comme une date où nous nous souvenons avec émotion les débuts de notre histoire et nous remercions le Seigneur de ce que nous avons vécu et des témoignages de vie que l´histoire de la Congrégation nous a laissé, mais un moment où nous réaffirmons notre engagement  personnel et communautaire pour que cette histoire continue  et que les Sœurs continuons à parcourir le monde, reflétant fidèlement avec notre lumière le Charisme reçu du Père Louis Amigó.

Sans aucun doute, le renouvellement communautaire de la Profession religieuse que nous faisons ce jour-là, exprime notre engagement mais, en même temps, il nous exige « nous renouveler ». Le temps et nos vies continuent leur cours, nous présentant toujours des nouveaux défis, c´est pourquoi, renouveler nos Vœux ne signifie pas uniquement  réaffirmer ce que nous avions promis il y a quelques années, mais nous engager à  donner un nouveau sens à notre réponse vocationnelle et le faire partant de l´expérience vécue, sachant que Celui que nous appela un jour, ne rétractera pas sa promesse (cf. 2P 3,9) et, comme le Ressuscité, Il sera avec nous aux moments de lumière et en ceux d´obscurité, nous soutenant sur la route et   donnant la paix à notre cœur.

Les Fioretti  racontent que, pendant le Chapitre des Nattes, Frère Francesco s´adressa à plus de cinq mille frères y réunis et leur dit : «  Mes enfants, nous avons promis des grandes choses mais celles que Dieu nous a promis à nous sont encore beaucoup plus grandes ; maintenons ce que nous avons promis et espérons avec certitude ce qu´Il nous a promis » (Fior. XVIII). Que ces paroles du séraphique Père saint François apportent une  touche de plus de joie à notre fête et la bénédiction du Père Louis, humble protagoniste de ce 11 mai à Montiel, continue à accompagner notre chemin personnel et notre fraternité des Sœurs Tertiaires Capucines de la Sainte Famille.

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Jour de la mère

Le long du mois de mai on célèbre dans beaucoup de pays la fête de la mère. L´origine de cette fête  remonte  à un passé lointain, trouvant déjà dans l´histoire des  anciennes civilisations païennes et monothéistes, des signes des fêtes en honneur de la mère. Il est significatif que, dans la plus part des lieux, cette fête  on la célèbre ce mois-ci, où, d´ans l´hémisphère nord de la planète, coïncide avec le sommet du printemps, quand, après l´hiver long et froid , jaillit dans la terre la vie nouvelle, les arbres et les jardins s´habillant de beauté, avec la variété coloriée des fleurs et des premiers fruits.  

La fête de la mère, que dans les lieux de tradition catholique s´associe au mois de Marie, la Mère par excellence, ravive en chacun des sentiments d´affection et de gratitude envers la femme qui nous a engendrés à la vie et nous a soignés avec amour et indubitable sacrifice. La mère joue un rôle important dans le processus de croissance de l´enfant et,  même lorsque celui-ci est parvenu à sa pleine autonomie personnelle, elle continue à être pour lui un important signe de référence.   

Chaque culture inspire chez les personnes l´ amour et le plus grand respect envers la mère et même la Parole de Dieu contient une grande richesse de textes qui invitent à cultiver ces attitudes envers elle. « Honore ton père et ta mère pour ainsi vivre une longue vie sur la terre qui te donne le  Seigneur ton Dieu » (Ex 20,12. C`est un commandement du décalogue qui, en tant que tel, oriente la vie sociale et religieuse du peuple d´Israël et c´est l´unique qui comporte une récompense. Il y a d´autres textes qui exhortent à observer l´enseignement des parents (cf. Prov. 6,20), à les obéir (cf. Eph 6,1-2) et à essayer qu´ils ne leur manque jamais le soin qu´ils méritent (cf. Tim 5,4.8).

Mais, peut-être, les plus touchants textes bibliques qui parlent de la mère sont ceux qui la présentent comme le reflet de Dieu même : « est-ce qu´une mère peut oublier ou laisse d´aimer son propre fils ? Même si elle parvenait à l´oublier, moi je ne t´oublierais pas » (Is 49,15).

La fête de la mère ravive toujours mil souvenirs  pleins de tendresse, gratitude et, peut être nostalgie chez ceux  pour qui elle est déjà au Ciel. Que ce jour en l´honneur des mères, ravive aussi la certitude de l´amour de Dieu que nous appelons toujours « père » mais dont la tendresse et l´amour  attachant est comme celui d´une « mère ».    

Le jour de la mère est le moment idéal pour dire merci à ta mère pour tous les efforts qu´elle a fait au long de sa vie. Uniquement pour toi et pour les tiens. C´est beau ! Nous laissons ici un beau poème qui peut nous servir, même  si le meilleur poème et celui qui jaillit du cœur de chaque fils et fille.

Félicitations à toutes les mères !

Tu m’as donné le jour

Tu m’as donné le jour,
tu m’as offert la vie,
et bercée par ton amour
se sont enfuies
mes peurs d’enfant,
envolées mes tristesses,
sur ton cœur de Maman
débordant de tendresse !

Suspendue à ton sourire,
j’ai essayé de grandir
tout doucement,
de retenir les ans,
et le temps qui m’a poussée
vers l’indépendance désirée,
n’a jamais brisé le lien
qui lie mon cœur au tien !

Tu as protégé mon enfance,
ensoleillé mon adolescence,
tu illumines chaque jour mon existence !

(Véronique Audelon)

 

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Ramadan et temps pascal

Le 13 avril, pour les musulmans, a commencé le mois sacré du Ramadan, qui terminera le 12 mai avec  le Id al Fitr, la seconde grande fête de la religion islamique. Ramadan est le nom du neuvième mois de l´année  du calendrier lunaire musulman, pendant lequel, selon la tradition islamique, Mahomet reçu la révélation du Coran.

Dans l´esprit de fraternité qui  souffle sur le monde et que le Pape François a ravivé avec son Encyclique « Fratelli tutti », la communauté chrétienne a voulu s´unir spirituellement aux adeptes de Mahomet et, à travers le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux, a envoyé « des fraternels bons vœux «  aux « chers frères et sœurs en Abraham », le  père commun dans la foi.

Les musulmans vivent le Ramadan comme un temps de recherche et de rencontre avec Dieu à travers la prière, le sacrifice du jeun et l´aumône en faveur des plus pauvres et ceci est en syntonie avec l´esprit du temps  du Carême qui, pour les chrétiens, est le temps fort de conversion.

Comme membres de l´Église et encore plus comme sœurs franciscaines, nous sommes invitées à approcher nos frères musulmans et à prier pour que leur engagement religieux contribue à promouvoir et renforcer la paix et la fraternité dans le monde. L´ histoire franciscaine  montre clairement que, en une époque de grande tension entre chrétiens et musulmans, dont les Croisades furent  l´une des plus violentes expressions, François d´Assisse voulu approcher les adeptes de Mahomet en attitude de dialogue sincère, en se présentant humblement au Sultan comme envoyé de Dieu, causant en lui un fort  impact et gagnant ainsi immédiatement sa vénération et estime. Les sources biographiques, en racontant ce fait, soulignent que le Sultan avait perçu  la ferveur d´esprit et la sainteté du frère François qui n´avait pas eu aucun mot de mépris envers la personne de Mahomet ni envers le Coran mais beaucoup de respect envers les personnes, reconnaissant en tout l´action de Dieu (cf. LM IX, 8).

Le Ramadan, temps de conversion, et la Cinquantaine pascale, temps de joie et d´espérance pour la Résurrection du Seigneur, sont des temps propices qui convoquent  les fidèles de ces deux religions à revenir à Dieu et aux frères et à être des messagers de paix et d´espérance. Le message du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux, faisant référence au moment historique que nous tous vivons « dans la même barque », ramant ensemble dans la tempête, reprend cette idée en affirmant que « pendant ces longs mois de souffrance, angoisse et douleur », on a perçu « le besoin  de l´assistance divine et des expressions et gestes de solidarité fraternelle » et que « nous, chrétiens et musulmans, nous sommes appelés à être porteurs d´espérance pour la vie présente et future, et témoins, constructeurs et réparateurs de cette espérance, spécialement pour ceux qui expérimentent des difficultés et désespoir ». Comme facteurs adverses à ´l´espérance, le Message mentionne le manque de foi en l´amour, la perte de confiance en nos frères, le pessimisme, le désespoir et la présomption et, reprenant les paroles du pape François en « Fratelli tutti » il rappelle que l´espérance est « une  réalité qui enfonce ses racines au plus profond de l´ être humain, indépendamment des circonstances concrètes et des conditionnements historiques où on vit … c´est un  désir de plénitude qui remplit le cœur et qui élève l´esprit vers les grandes choses, comme la vérité, la bonté et la beauté, la  justice et l´amour ».

Avec la joie et la foi dans le Ressuscité, nous nous unissons à nos frères musulmans qui font le Ramadan, demandant au Dieu unique en qui nous croyons qu´il nous aide à nous ouvrir au Père de tous, pour renforcer notre appel à la fraternité et à vivre en paix  entre nous (cf. FT 272).

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Francesco: même pas une larme, pas un gémissement se perd Dans le plan du salut de dieu

Dans l´Audience générale du Mercredi Saint, le Pape François, a donné une brève explication du sens des célébrations du Triduum Pascal, en soulignant que celui qui y participe, renouvelle le mystère des Pâques, et il fit une  sentie réflexion sur l´événement historique et la réalité que nous vivons aujourd´hui dans le monde.

Après avoir présenté brièvement quelques aspects fondamentaux de chaque célébration, soulignant en elles l´intervention rédemptrice  du Seigneur  dans la donation de son corps et de son sang commémorées le Jeudi Saint ; en sa profonde expérience de douleur, représentée le Vendredi Saint, où se reflète toute souffrance humaine; et le silence chargé d´espérance du Samedi Saint. Le Pape François lança son message en affirmant que « dans les ténèbres du Samedi Saint feront irruption la joie et la lumière de la veillée pascale et le chant de fête d’ Alléluia » , nous nous rencontrerons « dans la foie avec le Christ ressuscité qui dissipe toutes les questions, les incertitudes et les peurs et … nous donne la certitude  du triomphe du bien sur le mal, de la vie sur la mort et que notre final n´est pas descendre chaque fois plus bas, de tristesse en tristesse, mais celui de monter en haut ».

Et comme derniers mots de son discours, le Pape a dit que « même pas une larme, ni  même pas une plainte  se perdent dans le plan du salut de Dieu ».

La  Pâque évoque et rend présent dans le monde le triomphe de la vie sur la mort et de la lumière  sur les ténèbres et elle renouvelle l´espérance qui peut s´éteindre dans le cœur de l´homme, surtout lorsqu´il expérimente  sa propre fragilité. En cette fête nous ne pouvons pas laisser de côté le drame que nous vivons mais nous pouvons ouvrir le cœur au Ressuscité qui vient nous rencontrer dans les chemins de Galilée que nous parcourrons dans le quotidien de notre vie  et Il nous dit : « ¡ Paix à vous … c´est moi, ne craignez pas … ! (cf. Mt 28,9-10 ; Jn 20,19) et, se faisant pèlerin Il chemine à côté de nous, ravivant avec sa parole les braises qui  brûlent en notre cœur (Lc 24, 13-33).

Le Christ est ressuscité, Il est le ressuscité : renforçons notre foi et courrons l´annoncer à nos frères là où nous sommes.

 

 

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Cours biblique online

EQUIPE CONGRÉGATIONELLE  DE FORMATION 

INTRODUCTION  À  L´ÉVANGILE  DE  MARC

Le 29 Mars passé a commencé le cours biblique online organisé par la Congrégation, et destiné aux sœurs dans  le cadre de la formation  permanente. Le sujet du cours est: “ L´Évangile de Marc”, et il se développera  en sept  sessions, à la quinzaine, pour terminer le 21 juin. La conférencière sera notre sœur tertiaire capucine, Estela Aldave Medrano, docteur en Théologie Biblique. Dans la première session, Sr. Estela a présenté « L´Introduction à l´Évangile de Marc ».

Le cours répond à la suggestion des nombreuses  sœurs qui avaient demandé une formation biblique  et charismatique online. Nous avions pensé qu´il aurait une bonne réception mais l´accueil des sœurs a dépassé  beaucoup nos expectatives.  La participation nous a uni avec des  connexions des nombreuses communautés de tous les coins de la Congrégation. Cela a aussi été un moment de créer communion en nos recherches et le désir de que la Parole de Dieu soit la référence constante de nos vies.

La présentation que sœur Estela a fait, a été claire et simple, avec une bonne didactique dans la transmission des contenus, pour nous faire entrer dans  le thème en ouvrant l´horizon pour que l´on comprenne le cadre général où progressivement vont se développer les différentes sessions du cours. La conférencière nous a contaminé son amour pour la Parole et nous a invités à accueillir cet évangile, en nous laissant surprendre par ce récit agile, de lecture attirante, qui va maintenir la tension en tout moment, qui crée des expériences de transformation, où se manifeste la turpitude des Douze, le paradoxe de Jésus en son chemin d´échec et de mort ; un évangile qui nous laisse voir la grande expressivité  de Jésus, ses sentiments et ses émotions…

Ni Jésus, ni les évangiles, ni les théologiens… personne peut nous donner des recettes pour  les appliquer en notre chemin à la suite de Jésus, mais, sans doute, comme  sœur Estela signalait, l´évangéliste Marc  nous offre des signes de discernement qui, avec attention et avec un esprit contemplatif, nous pouvons découvrir petit- à- petit dans la lecture lente, attentive et priante de la Parole de Dieu.

La première session du cours a coïncidé avec le Lundi Saint, une bonne préparation pour nous ouvrir aux événements que nous allons revivre une année de plus avec l´Église, concluant la montée à Jérusalem, pour y célébrer la Passion et la Mort de Jésus que Marc nous présente en son évangile sans garnitures, nue, cette Croix du Christ qui devient Arbre de Vie, Résurrection.

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Lancement de la page web de la congregation en italien

Ce mois d´avril 2021, notre page web de la Congrégation s´enrichit avec  la version en langue italienne ; nous nous réjouissons d´avoir pu la traduire et ainsi  rendre plus facile l´accès à un publique plus ample et partager avec plus de personnes son contenu qu´en réalité il n´est autre que le reflet d´une expérience de vie et de mission jaillie du cœur de Louis Amigó et cultivée par ceux qui ont été appelés à maintenir vivant le Charisme qu´il avait reçu de Dieu.

En Italie sont présentes les deux congrégations fondées par le Père Louis Amigó et Ferrer. Les Religieux Tertiaires Capucins firent leur première fondation en Italie en 1926, étant encore en vie le Père Fondateur qui rêva et regarda avec paternelle affection la présence de ses fils et ses filles  en cette terre ; les Sœurs arrivèrent en 1964, année où la Curie générale se déplaça à Rome.

Plus tard, les Sœurs Tertiaires Capucines, essayant de se maintenir attentives et disponibles pour répondre aux défis du moment et du lieu, nous avons ouvert et fermé  plusieurs présences en Italie, toutes engagées dans le domaine de l´éducation, protection des mineurs et la pastorale juvénile dans les églises locales  où nous nous trouvions.

Actuellement, nous sommes à Rome où la Curie Générale a son siège, et à Galatone (Lecce –Puglia), petite ville du « talon de la bote », appartenant à la Province « Nazareth ».

Galatone fut le lieu de la première fondation italienne de nos frères et la terre d´origine de la plupart des sœurs italiennes de notre Congrégation. La communauté mène un Centre de jour qui offre un espace éducatif aux enfants du quartier où la communauté habite et est engagée aussi en d´autres projets en faveur des adolescents et de leurs familles, collaborant également, toutes les sœurs, dans la pastorale paroissiale et dans la pastorale juvénile diocésaine. En plus, une sœur donne cours de religion dans une école publique.